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L'interview de Rachelle

Nous avons rencontré Rachelle pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :

 

Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Rachelle | Toute petite, dans ma tête, je pensais à des choses, comme « Papi va tomber, il va se faire mal », qui me paraissaient être des rêves, et qui, finalement, se produisaient. Ca me semblait normal, c’était des petites choses, pas des catastrophes comme je peux maintenant les voir tel des crashs aériens ou des incendies… Depuis toujours, des évènements assez spéciaux se produisaient. Très grande lectrice, il m’arrivait, lorsque j’étais profondément plongée dans mon livre, de « vivre » l’histoire de façon très concrète. Par exemple, si je lisais « Et tout d’un coup le verre se brisa », si j’avais un objet en verre à côté de moi, il éclatait. Ca fait peur et ça surprend ! Maintenant, c’est une chose que j’ai intégrée, qui ne m’effraie plus, Dieu merci, mais quand on est plus jeune, c’est vraiment étrange et on se demande ce qui nous arrive. En grandissant, je me suis rendue compte que ma grand-mère, ma mère, avaient un pendule, se servaient des cartes… Sans en faire d’usage professionnel néanmoins, simplement pour les proches.

Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Rachelle | Non, pas du tout. Quand je travaille, j’ai besoin de concentration, de me brancher sur la personne et sur sa voix qui m’aide beaucoup. Le contact est très important. En revanche, dans ma vie privée, ça peut me venir spontanément. Il m’est déjà arrivé d’être avec une amie au téléphone en pleine conversation, et quand elle m’a dit « Tiens, il y a mon fils qui rentre », je lui ai répondu « Ton fils vient de se casser la figure en moto. » Et son fils qui entrait dans la pièce, lui a effectivement dit qu’il venait de tomber. Certaines choses arrivent comme ça pour mon entourage qui, d’ailleurs, fait très attention à mes lapsus, souvent très révélateurs ! Et même si je me reprends, ils préfèrent garder la première version !

Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Rachelle | Non, je n’en utilise aucun. C’est surtout lorsque mon entourage proche me sollicite, notamment mes filles, qu’il peut m’arriver de m’appuyer sur un Oracle ou le pendule car j’ai énormément de mal à voir pour elles. En consultation, je n’ai pas le temps, les réponses fusent naturellement.

Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?
Rachelle | Je dirais qu’il ne faut pas avoir d’a priori ni venir en espérant entendre précisément quelque chose. Ne pas être stressé, être vraiment détendu, et ne pas chercher à faire de la « télépathie », en essayant de glisser des pensées qui pourraient influencer et orienter la relation avec le voyant et la consultation. Quand les consultants téléphonent en larmes, c’est très, très, difficile de ne pas se sentir affecté par leur état. Il est vraiment important d’être serein et prêt à tout entendre.

Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?
Rachelle |
Oui, ça m’est arrivé. J’avais eu une consultante dont je ne me souvenais plus, qui m’a rappelé un jour en se présentant et me disant qu’elle souhaitait me faire un retour sur ce que je lui avais prédit. Une année s’était écoulée depuis notre conversation. Nous n’avions parlé ensemble qu’une seule fois. Je lui avais annoncé qu’elle changerait de métier, qu’elle déménagerait pour s’installer en bord de mer et qu’elle travaillerait dans la voyance. Cette consultante m’a avouée qu’à l’époque elle m’avait prise pour une folle et qu’elle pensait que je lui avais raconté n’importe quoi. Finalement, il s’est avéré qu’elle a eu des problèmes cardiaques l’amenant à quitter son travail d’infirmière en réanimation. Elle a décidé de partir, de déménager en Bretagne, au bord de mer et elle finit par ouvrir un petit cabinet de tarologie et cartomancie. Elle m’a expliqué qu’elle avait toujours eu un jeu de cartes qui trainait dans sa poche mais qu’elle n’avait jamais pensé en faire son métier. Elle n’en revenait pas et moi non plus !

Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l'attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Rachelle | Je ne suis pas infaillible et je ne me revendiquerai jamais comme tel ! Si on me présente un médium qui à 100% de retours positifs, je m’empresserai de le consulter ! Il se peut que je « capte » mal les choses, que j’ai eu des mauvais signes, que je les ai mal interprétés ou que je me sois laissée influencer par le consultant. Néanmoins, même si je ne fais pas de complaisance, je prends toujours des gants, je mets les formes, pour annoncer certaines choses un peu difficiles et compliquées, surtout quand je me retrouve avec des personnes en très grande détresse. Certaines fois, ça prend un peu plus de temps, j’essaie de créer un cheminement pour que les choses ne soient pas dites de façon trop « cash » et qu’elles se passent plus en douceur.

Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Rachelle | En toute sincérité, ce sont les retours positifs. Je suis ravie pour les consultants quand je m’aperçois que ce que je leur ai annoncé est arrivé. Quand ils me rappellent pour me dire « Bravo, ça s’est fait ! », c’est une grande satisfaction. Même si je leur ai annoncé des choses pas toujours très plaisantes et qu’ils reviennent vers moi pour me dire que j’avais eu raison , j’en retiens cet aspect et je suis satisfaite d’avoir pu leur apporter cette vérité.

Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?
Rachelle | Je ne peux pas me faire de prédictions. C’est très difficile tout comme il m’est difficile d’aller consulter un confrère. Cependant, j’ai mes propres ressentis, et je sais certaines choses. C’est aussi une chose que je dis à mes consultants, ils doivent écouter leurs propres ressentis. Qui ne s’est pas dit un jour « Et si je m’étais écouté ? ». Ca m’est arrivé dans ma vie professionnelle où, en allant à un entretien, je me demandais pourquoi j’y allais et qu’il valait mieux que je fasse demi-tour. Cependant, je suis restée, j’ai été embauchée et effectivement, ça s’est mal passé.

Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Rachelle | Mes filles sont également médiums. Elles n’exercent pas, elles ne s’en servent pas et elles ne veulent d’ailleurs pas tenter d’en faire leur métier. Au départ, elles étaient assez dubitatives, mais à force de leur dire des choses qui me passaient par la tête les concernant, elles ont fini par se rendre compte que c’était la vérité. Que j’en ai fait mon métier, ça ne les choque pas plus que cela. Il est vrai pourtant qu’il y a très peu de gens qui sont au courant de ce que je fais. Je n’ai pas envie que ça s’ébruite ni d’être regardée comme un animal de foire. Il m’est arrivée de le dire une fois à une de mes voisines, et aussitôt, elle m’a dit que son mari serait intéressé par une consultation… Ca ne me plait pas qu’une relation démarre comme cela. Je lui ai dis, ce qui est vrai, que je ne consultais pas chez moi, ni de visu. Je n’ai jamais testé d’ailleurs ce type de consultation a part pour mes proches.

Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?
Rachelle | Je n’ai pas spécialement une journée type. C’est vrai néanmoins qu’il faut que je sois en forme pour me connecter et consulter sinon je préfère éviter. Certains jours sont moins bons que d’autres. Si je vois que je ne « capte » pas les personnes, j’arrête et j’attends un jour plus propice. Avant, je travaillais 7 jours sur 7. A présent, je m’octroie le dimanche. Une pause est nécessaire, il faut couper sinon ça nous bouffe.

Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Rachelle | J’ai un caractère très artistique. J’aime tout ce qui est très créatif, je suis d’ailleurs très manuelle. Je fais de la peinture (peinture sur bois, peinture à l’huile, aquarelle, etc.), de la broderie, du tricot, de l’encadrement… Beaucoup d’activités très créatives.

Avigora | Si vous n’étiez pas voyante, que feriez-vous ?
Rachelle | Dans l’idéal, j’aurai aimé exercer un métier dans l’aide sociale ou personnelle comme avocat ou assistante sociale. J’ai tendance à avoir un côté très Saint-Bernard ambulant et à trop m’impliquer !

 

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