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L'interview de Sacha

Nous avons rencontré Sacha pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :

 

Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Sacha |
Mon don s’est manifesté quand j’étais toute jeune, je devais avoir 12/14 ans. Ma mère tirait les cartes. C’est un don qu’elle tient de son arrière-grand-mère, un don héréditaire dans la famille. Elle avait les cartes en mains, me les a tendues et m’a dit « Tiens, vas-y, fais-le » et c’est comme ça que je me suis rendue compte que je savais tirer les cartes aussi ! Tout simplement !

Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Sacha | Alors ce n’est pas vraiment des flashs, ce sont plutôt des ressentis. C’est une chose que je perçois au moment où je tire les cartes. C’est assez bizarre à expliquer puisque c’est une sensation personnelle, qu’on a subitement et les paroles sortent toutes seules ! Ce n’est pas toujours compréhensible pour les gens !

Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Sacha | J’utilise deux supports, surtout l’Oracle Gé. J’ai une très bonne connexion avec ce jeu de Tarot, je trouve qu’il « parle » très bien. On dit que les cartes parlent, c’est bête, mais c’est vrai ! Pour peaufiner, suivant les personnes et la connexion que j’aurai eue avec eux, il est possible que je me serve de l’Oracle de la Licorne. C’est vraiment pour poser, pour faire une conclusion et poser complètement ce que j’aurai vu auparavant avec l’Oracle de Gé. Ce sont les deux que j’utilise actuellement.

Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous?
Sacha | Je dirais que le consultant soit assez serein, qu’il ne soit pas dans l’attente de quelque chose et notamment d’entendre ce qu’il a envie d’entendre. Il arrive que les gens ne se rendent pas compte à quel point ils peuvent influencer les cartes. Ce n’est pas souvent, mais par moment, ils ont tellement envie de savoir et de connaître leur avenir, ils ont un tel besoin, pressant, que ce soit au niveau sentimental ou professionnel, que ça joue. Je leur conseille de faire le vide dans leur esprit, je sais que c’est plus simple à dire qu’à faire ! Il faut qu’ils viennent de façon sereine et ouverts d’esprit. Je ne sais pas dans la complaisance, si je ne vois pas de positif, en y mettant les formes bien évidemment, je ne leur mentirai pas.

Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?
Sacha | C’est un bien grand mot extraordinaire ! La chose la plus marquante qui m’est arrivé s’est déroulée quand j’étais un peu plus jeune. Je devais avoir 18 ans, je tirais les cartes à ma sœur qui en avait 16, et je lui avais dit qu’elle n’aurait pas son bac, qu’elle se marierait assez tôt et divorcerait 2 ans après… et tout s’est passé ainsi ! Même encore maintenant, elle m’en parle en me disant « Tu te rappelles quand j’étais plus jeune tu me l’avais dit ! ». De voir des choses aussi précises sur le long terme et qui se réalisent, c’est toujours gratifiant.

Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l'attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Sacha | Heureusement qu’on se trompe. Qu’on soit médium, tarologue, on est surtout des êtres humains. Le fait de se tromper arrive à tout le monde. Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas ! Les personnes qui sont déçues le sont quand à l’attente qu’ils avaient sur un sujet, et dont la réponse ne correspond pas à leur souhait. Le seul souci qu’on a aussi en voyance, c’est le temps. Il arrive de donner une période de réalisation, et ça peut se jouer à 1 ou 2 mois près. C’est un des plus gros problèmes en voyance, le temps demeure très difficile à définir. Je pense également que les gens qui sont déçus, devraient, par moment, se remettre un petit peu en question. Est-ce que c’était un besoin, une attente, une envie ? Est-ce que ça joue sur le fait qu’ils soient déçus ou non ? Quoi qu’il en soit, on reste humain, et heureusement qu’on peut se tromper, nous ne sommes pas des machines !

Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Sacha | Ce que j’aime le plus dans ce métier, c’est de rencontrer des gens différents, très différents ! Ca peut aller de la femme, mère au foyer, à la strip-teaseuse ! La voyance touche un grand nombre de personnes et je trouve cela très gratifiant de rencontrer toutes ces personnes. C’est vrai que ça fait énormément de bien de les aider et les entendre me dire « Vous avez vu ça et je ne vous l’avez pas dit ! » ou encore « C’est vrai, vous avez raison sur ce point ». Je suis heureuse de leur faire plaisir finalement !

Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?
Sacha | Alors… ! J’ai essayé d’en faire. Le souci, c’est qu’à chaque fois que je me suis tirée les cartes, c’est tout l’inverse qui s’est produit ! Finalement, j’ai arrêté car c’est plus négatif que positif ! Le seul domaine sur lequel je peux un peu me référer, c’est celui des rêves. J’ai tendance à faire des rêves prémonitoires mais uniquement me concernant. Là, généralement, c’est rare que je me trompe. En revanche les cartes, non, ça me porte la poisse !

Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Sacha | Chez moi, tout le monde est au courant que ce soit ma mère, qui elle-aussi tire les cartes, mon père, mon compagnon, mes enfants, mon frère, ma sœur… tout le monde est au courant ! Je leur tire les cartes, sauf à mes enfants qui sont trop jeunes. Je ne le fais pas de façon régulière, mais ça m’arrive. Ma famille n’a aucun préjugé quand au métier que j’exerce, au contraire.

Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?
Sacha | Je me lève de bonne heure parce que j’ai deux enfants à charge (rires) ! Il faut d’abord que je m’occupe d’eux et que je les emmène à l’école. Ensuite, une fois que je suis libre, je peux me mettre à travailler. Je prends toujours un petit moment auparavant pour récupérer car ce n’est pas toujours évident de s’occuper de deux enfants ! Après ce moment personnel, je démarre les consultations que j’aménage autour des horaires de mes enfants. Je jongle entre ma vie de maman et ma vie professionnelle !

Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Sacha | Ma première passion, ce sont mes enfants ! Quand je ne travaille pas, j’aime bien partir me balader ou jouer avec eux. Ca fait une coupure d’avec la voyance, permet de se vider la tête et ça fait beaucoup de bien ! J’aime beaucoup la lecture et je suis également une fan de mots fléchés. J’en fais des pages et des pages !

Avigora | Si vous n’étiez pas voyante, que feriez-vous ?
Sacha | J’ai pratiqué d’autres professions avant de me lancer uniquement dans la voyance. Ce que j’aime c’est aider les gens, mais si j’avais eu la possibilité (et je ne l’ai pas eu, hélas), j’aurais aimé être vétérinaire. Aider les animaux, c’est une chose qui m’aurait énormément plu, ça aurait été génial. Mais comme je dis, si ça ne s’est pas fait et que je me suis lancée dans la voyance c’est que c’est ainsi !

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