Accueil Articles L'interview de Kayane

L'interview de Kayane

Nous avons rencontré Kayane pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :

 

Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Kayane | Je devais avoir 11 ans lorsque j’ai vraiment réalisé que j’avais un don. Ce n’était pas vraiment ce que je qualifierais de voyance, plutôt une prémonition. J’ai ressenti le décès de mon grand-père que j’adorais… et il est effectivement décédé le lendemain. J’ai très mal vécu cette expérience et c’est pour cette raison que j’ai longtemps rejeté ce que je ressentais. Plusieurs dizaines d’années plus tard, lors d’une grave maladie, mon don s’est amplifié. Un ami médium m’a appris à le canaliser et à vivre avec. Depuis, tout va bien.

Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Kayane | Je n’arrive pas vraiment à déterminer, même après toutes ces années, comment se manifestent mes ressentis. Lorsque je parle avec les gens –parler est très important-, au bout de quelques instants, les mots sortent tout seul, sans que je les contrôle, comme si on me les soufflait à l’oreille. Ce sont des sensations bizarres et très difficiles à expliquer.

Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Kayane | Au début j’utilisais le tarot de Belline mais je me suis rapidement rendu compte qu’il était plus un déclencheur qu’un réel support. Je me suis également servie de l’Oracle Bleu que j’ai découvert lors d’une consultation avec son créateur, ainsi que de l’Oracle de la Triade.

Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?
Kayane | La chose essentielle que je demande à un consultant, c’est d’être sincère avec moi. J’ai déjà été confrontée à des personnes qui m’appelaient pour me tester mais d’une façon que je qualifierais de négative. Dans ces situations, à chaque fois, je bloque et rien ne se déclenche. Je préfère alors interrompre la consultation. J’ai besoin d’avoir une certaine empathie et, surtout, de dialoguer, car, comme je vous le disais, c’est la voix qui déclenche mes ressentis.

Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?
Kayane | Je dis souvent que tout ce qui sort de l’ordinaire est par définition « extra » ordinaire. C’est une philosophie des mots qui m’a été transmise par un praticien en médecine chinoise. Mais pour en revenir à votre question, il y a plusieurs années, j’ai eu durant plusieurs jours des ressentis concernant une petite fille. Au début, je n’arrivais pas à savoir de qui il s’agissait et je me suis mis à faire des recherches pendant des jours. Et puis, d’un seul coup, j’ai vu la fille de ma sœur, qui, à l’époque, était âgée de 5 ans. Je ressentais une violente douleur à l’oreille à chaque fois que je pensais à elle. J’ai donc téléphoné à ma sœur en lui demandant si sa fille n’avait pas un problème depuis quelques jours et elle m’a répondu qu’effectivement, elle lui avait perforé le tympan en lui lavant les oreilles. Mais il y a eu d’autres épisodes qui ont été tout aussi marquants.

Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l'attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Kayane | Je pense que l’erreur est humaine et que personne n’est infaillible. L’attente des consultants est, quelquefois, tellement importante et la réponse qu’ils espèrent, tellement cruciale, que lorsqu’on ne va pas dans leur sens, ils sont forcément déçus. C’est humain. C’est pourquoi j’insiste souvent en leur disant de vivre leur vie non pas en fonction de la voyance que je peux leur faire, mais en essayant plutôt d’appréhender les choses autrement. Plus positivement.

Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Kayane | L’idée que je puisse aider quelqu’un à travers un moment difficile, le guider afin qu’il se sente mieux. Transmettre une philosophie de vie pour aider les gens à avancer. Ce qui est le plus gratifiant, c’est lorsqu’à la fin d’une consultation on me dit « Merci ! Vous m’avez remonté le moral ! ». C’est une vraie récompense de se dire que l’on a réussi à redonner le sourire à quelqu’un, même si ce n’est que le temps d’un instant. C’est très important pour moi.

Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?
Kayane | Je ne les appellerais pas « auto-prédictions » mais plus de profonds ressentis ! Au début, je doutais beaucoup de ces ressentis et je me suis en fait rendue compte qu’ils se réalisaient pratiquement toujours. C’était juste une question de temps. En revanche, je ne tire jamais les cartes pour moi car dans ce cas-là, on est vraiment dans de l’auto-interprétation. C’est beaucoup trop subjectif.

Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Kayane | Mes enfants sont au courant ainsi que ma sœur et ma mère. Il y a quelques années, j’en avais parlé à quelques personnes de mon entourage mais je me suis vite aperçue que ces personnes me téléphonaient plus souvent pour que je leur fasse des prédictions que par amitié… J’ai donc fait un « tri » dans mes relations. Pour ce qui est des prédictions sur mes proches, j’évite car c’est assez déstabilisant par moment. Il m’est arrivé une fois de voir la rupture sentimentale de ma fille en faisant une consultation à une de ses amies… C’est assez bizarre, je vous jure.

Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?
Kayane | Elle n’a rien de très transcendant ! C’est une journée normale de personne ordinaire. Etant donné que j’ai un rythme biologique inversé, je me couche assez tard et donc, forcément, je me lève tard, vers 10h30. Je déjeune, je fais du sport et je me prépare pour les consultations de l’après-midi.

Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Kayane | Mon grand-père m’a transmis une réelle passion pour l’écriture et l’orthographe. Quand il est mort, la seule chose que j’ai voulu garder de lui a été un cahier où il écrivait ses chansons et ses poèmes. J’adore également la musique. Je ne passe pas une journée sans en écouter. Ca peut être du classique aussi bien que du rap ou de la country. Je crois que ce que j’aime, c’est surtout le rythme.

Avigora | Si vous n’étiez pas voyante, que feriez-vous ?
Kayane | Je serais, je pense, dans un métier artistique mais aussi, certainement, dans une activité liée aux autres. Peut-être de l’humanitaire. J’ai toujours eu besoin de savoir que j’étais utile à quelqu’un. Mes enfants me disent souvent que je donne trop… Mais je suis comme ça ! On ne se refait pas !

 

Pour consulter Kayane ou simplement voir sa page, voir  voyante Kayane.