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Peut-on poser toutes les questions en voyance ?

Un voyant doit-il répondre à toutes les questions qu’un consultant lui pose ? Et le consultant, peut-il poser toutes les questions qui lui traversent l’esprit lors d’une séance ? Lorsque le flou est total sur certains pans de l’existence, lorsque la nécessité, l’obstination, le besoin de savoir se fait plus fort que tout, il devient ardu de discerner les « bonnes » questions des « mauvaises ». Un flou sur lequel nous levons le voile aujourd’hui. Alors, peut-on poser toutes les questions en voyance ?

Les questions posant problème en voyance.

Certaines demandes s’avèrent délicates bien qu’elles soient les plus exposées. Elles engendrent des réponses qui ne sont pas toujours évidentes à entendre pour le consultant. Souvent en détresse quant à ce sujet, il vient généralement avec l’espoir d’entendre le voyant abonder dans son sens ou, lui faire plaisir en lui apportant une excellente nouvelle. Cela peut être le cas, bien évidemment, mais il est rare que le consultant soit prêt à écouter la vérité si celle-ci diffère de ses espérances.

Ces questions tournent généralement autour du domaine affectif. Qu’il s’agisse d’amour ou d’amitié, ou même de la famille, les réponses peuvent être compliquées à appréhender… ou tout simplement à donner !

Prenons l’exemple de l’infidélité, demande la plus commune. Lorsqu’une consultante vient demander si son conjoint l’a bel et bien trompée, il demeure quasiment impossible pour le voyant de lui apporter une réponse concrète puisque, par essence, la voyance est un acte prédicatif et qu’elle ne peut offrir avec précision une vue sur le passé. Il est cependant possible que le médium ait des bribes d’informations qui peuvent confirmer ou non que l’infidélité du conjoint, plus sur son comportement général que sur un jour précis et daté.

Autre thématique, le besoin d’être rassuré sur l’amour de l’autre qui peut engendrer une réaction pas forcément positive et entrainer par la suite une fin de l’histoire. Un parallèle qui peut aussi s’établir lorsque le consultant cherche à savoir ce qu’un proche (ami, collègue, famille, etc.) pense de lui réellement.

Dans bon nombre de cas, la curiosité ou l’inquiétude peuvent provoquer des réactions en chaine. Mieux vaut être certain de pouvoir accepter la réponse qui sera faite et les conséquences qui en découleront lorsqu’on pose ce type de question en voyance.

Les questions taboues et limites en voyance.

Si certaines questions sont possibles bien que discutables en voyance, une seule demeure taboue. « Vais-je mourir ? » ou « Ce proche va-t-il succomber ? » suivi, en toute logique, de la seconde interrogation « Quand », cela vous paraît incongru ?

Figurez-vous pourtant que cela n’est pas si surprenant et que multiples sont les fois où un voyant devra y faire face. Qu’il ait face à lui un consultant hypocondriaque persuadé de sa fin imminente, un inquiet, ou, plus grave, une personne aux intentions peu respectables (dans le cas d’un héritage par exemple), le voyant se doit de refuser d’apporter la moindre indication sur le sujet. Il relève de l’interdit total car, en plus d’être immorale, c’est une information qui reste « divine » et ne peut être prédite.

Sans être taboues, d’autres questions frôlent également les limites. Il s’agit des sujets pouvant porter atteinte à autrui, ou, autrement dit, de récolter des renseignements intimes dans le but de s’en servir contre une personne. Le voyant ne peut et ne doit s’engager à apporter un éclairage, c’est au tiers en question de se livrer, ou non, s’il le désire et lorsqu’il trouvera le moment opportun.

Chaque question demeure légitime (même sa propre mort), nous sommes tous plus ou moins taraudés par certains sujets, certains plus légers que d’autres. Néanmoins, c’est au voyant de faire preuve d’éthique et d’expliquer sa déontologie au consultant. Libre ensuite à ce dernier de tenter (vainement) de poursuivre dans la voie qu’il a choisie ou de renoncer à aborder certains sujets. A lui également de garder à l’esprit que la voyance est une aide, une guidance et de l’utiliser à bon escient.