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L’addiction à la voyance

Rares sont les personnes qui se dirigent vers la voyance lorsqu’ils sont profondément heureux, satisfaits de chaque aspect de leur histoire. Recourir à la voyance, le plus souvent, c’est demander de l’aide, une guidance, un éclairage sur une situation (ou plusieurs) particulièrement problématique qui voile son existence. Un soutien incontestable qui peut engendrer une addiction si on tend à s’y perdre. L’addiction à la voyance, comment la découvrir, comment l’éviter ? Détails.
 
Signaux de l’addiction à la voyance
Comme nous le soulignons en introduction, il n’est pas courant de consulter un voyant lorsque tout se passe merveilleusement bien dans sa vie. Recourir aux arts divinatoires, notamment pour connaître le dénouement d’une situation ou déceler quelles pistes s’offrent à soi, dévoile surtout un mal-être, le besoin de se confier, de trouver du soutien, un appui là où tout semble s’effondrer autour de soi. Lorsque les conseils des proches ou parents ne sont plus suffisant, seul la connaissance de l’avenir (que l’on espère forcément plus radieux) peut rendre une période sombre moins insupportable. C’est la fragilité de certains consultants qui entraine une addiction à la voyance. Ne se contentant pas d’une seule réponse (d’autant plus si elle est négative !), il arrive que des consultants requièrent les services de plusieurs voyants autour de la même question, ne se satisfaisant pas d’un refus, d’une issue caduque ou d’une fin positive mais trop tardive à venir. D’autres consultants auront tendance à ne plus écouter leur instinct ou suivre leur libre arbitre devant la moindre décision et solliciteront pour le moindre acte le conseil d’un médium. Lorsque ce stade est atteint, on peut effectivement parler d’une addiction à la voyance et il est nécessaire de travailler sur ce comportement compulsif pour rendre de nouveau saine sa relation avec son médium.
 
Addiction à la voyance, comment l’éviter ?
Avant tout, il faut savoir accepter que la vie est une incertitude et peut être frustrante. Bien sûr, nous aimerions que tout se déroule toujours parfaitement selon un schéma précis et positif. Mais le propre de l’existence est d’être jalonnée de bouleversements tantôt heureux tantôt dramatiques. Savoir dominer sa peur de l’imprévisible est un travail à effectuer pour que la voyance ne reste qu’une guidance et non une ligne directrice à suivre. Le consultant doit également veiller à trouver d’autres sources de réconfort et d’apaisement dans sa vie et ne pas focaliser uniquement sur les bienfaits que peuvent lui apporter le recours à la voyance et aux arts divinatoires en général. Comprendre ses faiblesses, œuvre à pallier son manque de confiance en soi, s’accorder le droit de prendre des décisions (et donc de faire des erreurs), permet, là aussi, d’éviter l’addiction à la voyance. Se souvenir qu’une erreur n’est pas irrattrapable et qu’il est normal de se tromper, voir d’échouer. Ce sont ces expériences qui forgent également une vie et même si la période semble être un challenge quotidien, ne jamais oublier que nous demeurons maîtres de nos choix et que les conseils ne sont là que pour nous aiguiller mais pas pour nous dicter nos actes dont nous demeurons libres.