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L’Astrologie égyptienne

Les témoignages laissés par les civilisations antiques démontrent quel attachement ils portaient aux étoiles et à l’astrologie. Une preuve de leur forte connaissance en matière astrale mais aussi de l’importance qu’ils conféraient aux mouvements célestes, conscients de l’influence que ceux-ci avaient sur la vie, la nature et le monde au sein duquel ils évoluaient. Des méthodes qui ont su traverser les époques et qui servent encore de référence dans le domaine de la voyance. A l’image de l’astrologie égyptienne.

Qu’est-ce que l’astrologie égyptienne ?

Le peuple d’Egypte observait étoiles et constellations. Ces dernières revêtaient une importance particulière puisqu’elles leur permettaient de déceler les changements majeurs et évènements à venir, qu’ils soient en rapport avec la vie quotidienne (cultures, crues du Nil) ou en lien avec le pouvoir (pour déterminer la période la plus propice pour Pharaon de s’exprimer par exemple).  Ces évènements, tels que la crue du Nil, mettaient en rapport une constellation (ou une étoile) et un mois, et servaient de repères pour les années suivantes. Les égyptiens ne tenaient d’ailleurs compte que de trois saisons : le printemps, Schemon, l’automne, Schâ et l’hiver, Pré. Il n’existait donc pas à proprement parler une astrologie égyptienne, seulement une croyance au fait que les étoiles pouvaient influencer directement le cours des choses et les affaires humaines. On peut aussi souligner une théorie des égyptologues qui se fonde sur une corrélation possible entre la position des pyramides d’Egypte et la position des étoiles. L’astrologie égyptienne telle qu’elle est à ce jour utilisée, a plutôt une origine hellénistique (si on en suit Alexandre le Grand) et se base sur la division du zodiaque en segments : les décans.

Concordances entre signes zodiacaux et signes de l’astrologie égyptienne.

On retrouve une concordance entre les signes zodiacaux que nous utilisons et les signes de l’astrologie égyptienne, ces derniers étant aussi au nombre de douze. En revanche, là où ils divergent, c’est que les signes de l’astrologie égyptienne font référence à un dieu ou une déesse, mi-humain(e), mi-animal(e), doté de pouvoirs magiques et se fondent sur des périodes précises (et non des mois). C’est ainsi que se décompose, selon sa date de naissance, les douze signes suivants :
- Nil pour les natifs du 1er au 7 janvier, 19 au 28 juin, 1er au 7 septembre ou 18 au 26 novembre.
- Osiris pour les natifs du 1er au 10 mars ou du 27 novembre au 18 décembre.
- Toth pour les natifs du 1er au 19 avril ou du 9 au 17 novembre.
- Horus pour les natifs du 20 avril au 8 mai ou du 12 au 19 août.
- Amon-Ra pour les natifs du 8 au 21 janvier ou du 1er au 11 février.
- Geb pour les natifs du 12 au 28 février ou du 20 au 31 août.
- Anubis pour les natifs du 9 au 27 mai ou du 29 juin au 13 juillet.
- Sekhmett pour les natifs du 29 juillet au 11 août ou du 30 octobre au 7 novembre.
- Isis pour les natifs du 11 au 31 mars, du 18 au 29 octobre ou du 19 au 31 décembre.
- Bastet pour les natifs du 14 au 28 juillet, du 23 au 27 septembre ou du 3 au 17 octobre.
- Seth pour les natifs du 28 mai au 18 juin ou du 28 septembre au 2 octobre.
- Mout pour les natifs du 222 au 31 janvier ou du 8 au 22 septembre.