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La souffrance au travail

Dimanche arrive, et avec lui, le blues du week-end. Ne pas avoir envie d’aller travailler le lundi matin est humain, normal même. Rares sont ceux qui se réjouissent à l’idée de replonger dans leurs dossiers ! Mais entre cette petite déprime et une véritable dépression traduisant une souffrance au travail, il y a une frontière que certains franchissent. Quand peut-on alors parler de véritable souffrance au travail ? Comment y faire face ? Réponses:


Comment se manifeste la souffrance au travail ?

- Angoisse à l’idée de retourner au bureau
- Irritabilité
- Pleurs
- Démotivation
- Troubles du sommeil
- Stress
- Maux physiques

Le monde du travail tel que nous le connaissons aujourd’hui, est bien différent de celui connu par les générations qui nous ont précédés. Responsabilités lourdes, fortes contraintes, stress quotidien et continu, intrusion du professionnel dans le privé avec des sollicitations constantes, sans regard pour les jours ou horaires… Qu’importe la place hiérarchique, nous subissons tous, à plus ou moins grande échelle, ces contraintes. Si certains y font face tant bien que mal, d’autres plongent de la simple déprime à la véritable souffrance. Nommée « pathologie des surcharges » (à la fois mentale, psychologique, physique, pulsionnelle, organique…) la souffrance au travail se traduit par différents signes qui doivent aussitôt alerter l’entourage et soi-même. L’angoisse, la fatigue, la pression permanente, l’absence de détente, le manque d’énergie (même pour des activités agréables/familiales), les pleurs sur la route et/ou lieu de travail, la sensation d’être perdu(e), le manque de mémoire, de patience, la montée de violence… sont autant de signes qui symbolisent une véritable souffrance au travail et qui se doivent d’être pris au sérieux avant que ne survienne un burn-out.

"La souffrance au travail se manifeste par l’irritabilité, de la démotivation et également des troubles du sommeil, des brûlures à l’estomac, la fameuse boule au ventre, par une surcharge émotionnelle, le stress, l’anxiété.
C’est souvent lié au stress, au harcèlement, à des objectifs inatteignables… Un mal-être s’installe alors. Il est pourtant possible d’y remédier. Il faut oser en parler pour se protéger. Mais à qui ? L’entourage ou des coachs, par exemple…"(Sara Elisabeth)

Quelques clés pour remédier à la souffrance au travail :

Essayez de vous intéresser à des activités visant à la détente et la gestion du stress telles que la méditation, la relaxation et la sophrologie. Prenez conscience de vos propres limites et, de ce fait, n’hésitez pas à dire non si vous les voyez atteintes. Ne vous sentez pas coupable de renoncer ou de mal faire. Les erreurs sont humaines, vos limites sont normales. Apprenez également à relativiser et à vous détacher. Votre manager hurle et vous dit que vous êtes nul(le) ? Il est certainement stressé, n’a pas pris conscience de votre travail et ne s’attaque pas à vous en réalité : il décharge ses émotions sur vous. Prenez également conscience de vos qualités, de vos défauts, de vos capacités, de votre manière de gérer le temps. Surtout, ne restez pas enfermé(e) sur vous-mêmes, ouvrez-vous aux autres, parlez de votre souffrance, de vos ressentis. Et si la situation perdure, pourquoi ne pas songer à une reconversion professionnelle ?

Poussés par une société qui mise sur la performance, la souffrance au travail s’est grandement développée ces dernières années mais elle n’est pas une fatalité. Sachez reconnaître les signes qui pointent ce problème, soyez prévenant envers vous et les autres et prenez les choses en main pour injecter dans votre travail, un renouveau bénéfique.

 

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