Voyance et psychologie
12/12/2017La frontière est extrêmement fine entre voyance et psychologie. Certains confondent les bienfaits de l’une avec ceux de l’autre, d’autres préconisent de s’y tourner mais pour des raisons n’allant pas avec leur domaine de compétences. Elles sont dites proches et parfois se mélangent au point d’offrir aux mauvaises langues, d’excellentes idées préconçues. Voyance et psychologie, quels points communs ? Quelles différences ? Laquelle convient le mieux à vos attentes ? Analyse.
De la psychologie à la voyance, un mélange des genres.
N’avez-vous jamais entendu dire que les voyants étaient d’excellents analystes ? Autrement dit, pour les esprits les plus mal tournés, qu’ils ne posséderaient aucun don en particulier sauf celui de capter la personnalité du consultant et de lui servir sur un plateau d’argent les réponses qu’il désire entendre. Or, on le sait, en voyance, une personne sérieuse ne versera jamais dans la complaisance. Si l’être aimé ne reviendra pas, elle ne se forcera pas à prétendre le contraire juste pour vous satisfaire.
Cependant, la thèse selon laquelle les voyants sont de bons analystes, à l’image des psychologues, n’est pas totalement à rejeter. En effet, voyance et psychologie ont pour point commun de placer l’homme au centre de leur activité. Autrement dit, c’est le consultant qui fait l’objet d’une « étude » toute particulière de la part du voyant ou du psychologue. Si le premier va observer pour conseiller et guider, le second va plutôt utiliser ses observations pour entrainer une réflexion. Il est bien évident que le voyant va aussi puiser dans son propre vécu pour offrir un angle de guidage au consultant.
Voyance et psychologie reposent toutes deux sur la compréhension et l’appréhension d’autrui pour l’aider à aller de l’avant. Mais dans ce cas, pourquoi opter pour l’une plutôt que l’autre ?
Voyance et psychologie, que choisir ?
Si voyance et psychologie se retrouvent sur ce précédent point, elles divergent cependant sur la méthode et les moyens d’atteindre cet objectif.
En psychologie, le consultant sera invité à travailler sur son passé. C’est lui qui délivrera son histoire, ses informations, au praticien. Celui-ci est chargé afin de lui fournir les clefs nécessaires à la gestion de son passé, à surmonter et dépasser épreuves ou traumatismes vécus et qui hantent son existence actuelle.
La voyance, elle, est sollicitée lorsqu’il s’agit de faire face à des dilemmes, lorsque le consultant se retrouve face à un carrefour, perdu, lorsqu’il a besoin de lever une incertitude pour pouvoir avancer et poursuivre son chemin de vie. En ce cas, la discussion avec un voyant lui permettra d’acquérir des éléments nouveaux pour prendre la décision qu’il estimera la meilleure.
Voyance et psychologie peuvent avoir des points communs mais il ne faut pas oublier qu’un voyant n’est pas un psychologue et que consulter l’un n’empêche en rien de consulter l’autre. Le tout est de savoir en amont quelles questions et aides sont à attendre dans chaque domaine. Bien que pouvant être complémentaires, voyance et psychologie ne répondent en effet pas aux mêmes besoins.