Support de divination : le kumalak

Plurielles sont les pratiques et supports de divination provenant d’Orient. Si certains moyens sont très connus, d’autres désuets, il en demeure des plus confidentiels comme le Kumalak. Un carré bien plus profond que la simple figure géométrique et dont nous vous proposons de découvrir le sens et la pratique dans cet article.

Origine du Kumalak

Pratique divinatoire apparemment née en Perse ou en Arabie, le Kumalak fut longtemps utilisé par les chamans du Kazakhstan mais aussi en Asie centrale avant de se répandre jusqu’à nous. Technique millénaire de voyance, le Kumalak est un moyen d’obtenir des réponses claires et conseils judicieux.

Servant à établir la relation entre les différents éléments de la nature et les différentes parties du corps, le Kumalak se présente sous la forme d’une grille divinatoire carrée, cette dernière figurant un cavalier Kazakh évoluant dans la steppe. Assimilé à une forme de géomancie, il était de prime abord pratiqué à l’aide de 41 fèves, grains de café, haricots ou encore petits cailloux qui étaient tirés d’un sac.

Le chaman triait et séparait les fèves avant de les poser sur un tissu dans un certain ordre. Après ce tri, seules devait lui rester 3 rangées de 3 types de fèves. Chaque groupe ainsi établi contenait 1, 2, 3 ou 4 fèves. Ces combinaisons codifiées permettaient de se rapporter au passé, au présent et au futur du consultant.

Comment se servir du Kumalak en voyance ?

Le Kumalak se représente comme un carré de 3 par 3. Il est le cavalier et chaque case ainsi dessinée, fait référence à un organe ou sens. Sur la première ligne, de gauche à droite, on retrouve l’œil, la tête, l’œil. Elle représente le passé du consultant. La seconde rangée, de gauche à droite, inscrit la main, le cœur et la main. Elle est l’illustration du présent du consultant. La troisième ligne, de gauche à droite, pied, cœur, pied, est enfin l’illustration du futur du consultant.

Pour remplir les 9 cases, il est conseillé de procéder de la façon suivante lors du tri :

- Séparer les 41 haricots / fèves en 3 petits tas

- Démarrer par la pile à droite en écartant 4 grains à la fois, jusqu’à ce qu’il n’en reste que 4

- Disposer ces graines dans la case supérieure droite (1ère ligne donc) sur le Kumalak

- Répéter la même opération avec la pile au centre, puis celle de gauche

Une fois la première ligne terminée, on passe à la ligne suivante. Ce sont les graines non-utilisées pour remplir cette première ligne qui servent à remplir la seconde. Il s’agit de la même opération.

Pour remplir la troisième et dernière ligne, une fois de plus, c’est cette méthode qui est mise en place.

Au final, il vous faudra obtenir :

- pour les cases 1/2/3 : un nombre total de fèves de 5 ou 9

- pour les cases 4 /5/6 : un nombre total de fèves de 4, 8 ou 12

- pour les cases 7/8/9 : un nombre total de fèves de 4, 8 ou 12

Si ces nombres ne sont pas obtenus, c’est qu’une erreur a été commise lors du tri et qu’il faut recommencer jusqu’à l’obtention de ces derniers.

Afin de vous aider à poursuivre l’interprétation, voici ce que signifie le nombre de fèves par case :

- le 1 représente l’élément feu, symbole de l’action, du combat et de la clarté

- le 2 représente l’élément eau, symbole de la tension, du déséquilibre, de la dualité

- le 3 représente l’élément air, symbole du voyage, des rencontres et de l’union de la force

- le 4 représente l’élément terre, symbole de possessions, de richesse mais aussi d’obscurité