Accueil Articles L'interview d'Annelyse

L'interview d'Annelyse

Nous avons rencontré Annelyse pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :

Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Annelyse | J’avais sept ans ou sept ans et demi quand cela s’est produit pour la première fois. Ma grand-mère revenait des courses, et je lui ai annoncé « Tonton va mourir ». Elle était à la fois surprise et fâchée : « Pourquoi dis-tu ça ? ». J’avais un sentiment de honte et de frustration, mais je comprenais sa colère, car à ce moment, mon oncle semblait être encore en parfaite santé. Cependant, il est décédé trois semaines plus tard d’une cirrhose chronique.

Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Annelyse | Non, les flashs sont très spontanés, ils ne se commandent pas. Ce sont des évènements très inattendus, qui peuvent survenir n’importe quand ! Par contre, je crois aux rêves prémonitoires.

Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Annelyse | Non, aucun, sauf parfois l’oracle de la Triade, qui me sert à confirmer mes prédictions ou à les affiner. A part cela, je n’utilise aucun support, autre que la voix de la personne et sa date de naissance, qui constituent des éléments essentiels pour moi.

Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?
Annelyse | Il est capital d’être très ouvert, de ne pas se fermer. Quand il s’agit de la première consultation, il y a toujours de la tension, des à-priori, on ne sait pas quoi demander, ni comment ça se passe… Il faut s’en défaire et rester neutre. La voyance est un moyen de s’aiguiller, rien d’autre ! Après la consultation, il ne faut surtout pas rester figé sur une réponse, ne pas faire de fixation, c’est très important.

Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?
Annelyse | Non, jamais. Mais j’ai déjà vécu des choses extraordinaires. Par exemple, après le décès de ma grand-mère, j’ai rêvé d’elle, je suis persuadée qu’elle m’a rendu visite par ce moyen. Elle me disait « Ne t’inquiète pas, de là où je suis, je vous protège, toi et tes enfants ». Ensuite, j’ai vu l’église où elle avait été baptisée (et où je n’avais moi-même jamais été)  comme si je la survolais, puis j’y suis entrée, et j’ai très nettement distingué l’environnement dans lequel je me trouvais. En me réveillant, j’ai senti qu’il s’était produit quelque chose de spécial. J’ai appelé ma mère, qui connaissait cette église, et lui ai décrit ce que j’avais vu : elle m’a confirmé que l’église était exactement telle que je l’avais décrite ! Ensuite, je me suis rendormie. Quand je me suis réveillée, j’ai trouvé au pied de mon lit une carte postale représentant la Vierge et son enfant, une carte habituellement rangée dans une boîte fermée que je n’ouvre pas. J’ai tout de suite fait le lien avec mon rêve. De plus, j’ai fait ce rêve le jour de la St Jean, et ma grand-mère s’appelait Jeanne.

Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l’attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Annelyse | Bien sûr, on ne peut pas certifier ne pas se tromper ! La voyance est une science extrêmement subtile, qui fonctionne avec ce que les gens appellent souvent « feeling ». C’est difficile à interpréter. Il arrive aux voyants d’avoir des retours négatifs : c’est souvent dû à une mauvaise interprétation de la part du médium, ou une mauvaise réception entre le conseiller et le consultant. Il arrive aussi que la personne ne retienne que ce qu’elle veut entendre de tout ce que le voyant a pu lui dire, mais ce n’est bien entendu pas toujours de la faute du client ! J’ai surtout des flashs sensitifs, c'est-à-dire des émotions, très difficiles à interpréter car très subtiles. Il peut aussi arriver au voyant de manquer d’objectivité, à cause d’idées préconçues par exemple, ou parce qu’il est influencé par une situation semblable que lui-même ou un de ses proches a pu vivre auparavant. C’est pour cela qu’il faut faire abstraction de tout ce que l’on a pu vivre, et faire la part des choses.

Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Annelyse | Aider autrui, aider les autres. Le contact humain aussi, avoir une relation avec le client. Il ne faut pas seulement lui annoncer ce que l’on voit, il faut aussi le soutenir, l’accompagner, s’impliquer à fond dans ce qu’il ressent, le suivre, l’appuyer et l’aider. Je pense aussi qu’il faut annoncer les choses de manière positive, aider à relativiser. Être humain, en somme.

Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?
Annelyse | Absolument pas. Je ne peux faire d’auto-prédiction ni sur moi-même ni sur mes proches, excepté par la voie de rêves prémonitoires. Le plus récent qui s’est produit, c’était en 2005. J’ai rêvé la mort de ma nièce, qui est effectivement décédée trois jours plus tard dans un accident de la route. J’ai vécu trois jours terribles. Alors vous imaginez, si je pouvais toujours savoir tout ce qui va se produire, quand à ma vie et celle de mes proches ? Ce serait invivable ! Je trouve cela très bien d’être réceptif pour les autres, mais pas pour soi-même : cela permet de conserver son libre-arbitre, ce qui est extrêmement important.

Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Annelyse | Il faut savoir que je viens d’une grande famille de onze enfants. Il y a eu une très bonne réceptivité vis-à-vis de mon don, car ma mère et un de mes oncles sont guérisseurs, un autre de mes oncles, voyant spirite… Globalement, je n’ai pas eu trop de problèmes, excepté avec les plus jeunes, qui ont peur de mes prédictions, même si il n’y a en réalité aucune crainte à avoir. Ils ne sont pas les seuls, cela arrive aussi à mes amis, mais c’est compréhensible : ils ne connaissent pas vraiment le domaine de la voyance, et pour la majorité des gens, tout cela tient du paranormal.

Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?
Annelyse | Je fais beaucoup de méditation, trente minutes tous les matins, et encore le soir. J’aime les plaisir de la vie et les apprécie. Je suis aussi très à l’écoute des autres, très sociable, altruiste, très entourée d’amis et de voisins. Je pense que ma plus grande qualité est vraiment l’altruisme, une qualité que m’a donnée ma grand-mère, qui était très pieuse : elle m’a appris à ne jamais juger, car « on sait d’om l’on vient, mais jamais où l’on va ». On peut avoir une vie très bien, être comblé un jour, et le lendemain, tomber dans la déchéance la plus complète, c’est la vie. J’ai donc un côté très « aimant des autres », généreux, et je ne fais pas de différence entre les gens. Il ne faut jamais juger, mais surtout, il faut savoir tendre la main.

Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Annelyse | Il faut savoir que je suis une ancienne artiste du domaine de la chanson ! J’ai été intermittente de spectacle pendant douze ans, et j’ai fait pas mal de tournées à l’étranger, ce qui m’a aidée à m’ouvrir aux autres. Etre artiste, c’est partager, partager des textes, des musiques, des émotions, bref, être dans le partage, exactement comme la voyance ! Je m’intéresse aussi au yoga, au paramédical et au spirituel. Pour moi, tout tourne autour de l’art et de la spiritualité.

Avigora | Si vous n’étiez pas voyant, que feriez-vous ?
Annelyse | Un métier humanitaire, sans hésiter. Mon rêve serait de partir demain en Inde *rire*. J’aimerais porter des messages d’amour, d’humanité, et d’espoir aux gens, car sans cela, à quoi bon vivre ? Je veux leur dire qu’il faut vivre, qu’on est jamais seul, et qu’il faut toujours garder espoir, même si c’est difficile, car les gens sont hélas de moins en moins solidaires. Je l’ai déjà fait lorsque je suis passée à la radio pour parler de la voyance, et ce qui m’a plus, c’est de faire passer des messages d’amour, vraiment.