L'interview de Cathy-Juliette

Nous avons rencontré Cathy-Juliette pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :

Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Cathy-Juliette | C’est par rapport à une personne proche de ma famille. J’avais 15 ans. C’est une personne qui subissait des violences de la part d’un homme et je l’ai senti. Je lui ai posé la question et j’ai compris qu’il y avait des choses qui se passaient. Par rapport à une expérience personnelle assez douloureuse notamment… Je pressentais qu’une certaine personne faisait du mal à un enfant proche de ma famille, pourtant j’étais jeune.

Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Cathy-Juliette | Pour moi, il faut distinguer deux domaines : la voyance et la médiumnité. Les flashs on ne les a pas sur commande. J’ai constaté que plus la personne en face de moi est ouverte, sincère, plus j’ai des flashs. Si un climat de confiance s’instaure, les flashs viennent très rapidement. En revanche, si je ressens une méfiance ou que je vois que le consultant est venu pour me tester, les flashs peuvent être bloqués.

Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Cathy-Juliette | Il m’arrive d’utiliser le bol tibétain avec discrétion. Par rapport aux sons, je peux voir si la personne est ouverte ou non. Je peux également me servir de l’écriture spontanée. Malheureusement, elle porte bien son nom et donc ça peut ne pas fonctionner ! C’est plus rare lors de consultations téléphoniques, que lors d’entretiens de visu.

Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?
Cathy-Juliette | Le consultant doit avoir préparé quelques questions, quelques thèmes qu’il souhaite aborder avec moi, c’est plus simple surtout quand les entretiens sont courts. Evidemment, il faut que le consultant soit honnête et dans l’échange car il arrive que les personnes soient assez agressives. Il ne s’agit pas de tout nous dire mais l’échange doit être convivial pour que l’entretien soit de qualité. Le respect est aussi important, dans les deux sens de la relation.

Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?
Cathy-Juliette | J’ai quelques situations qui m’ont beaucoup marquée. La première, c’est celle d’une maman, totalement désespérée, parce que son fils avait un problème d’adaptation à l’école. Il devait changer d’école pour un établissement adapté à son souci. J’avais un message qui me disait qu’il ne fallait surtout pas qu’elle accepte son placement et qu’elle le change simplement d’école. Je ressentais que cet enfant vivait des choses très dures dans son école. C’est ce qu’elle a fait et aujourd’hui, il est en 3ème et son parcours scolaire a été radicalement différent.

Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l'attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Cathy-Juliette | Il ne faut s’attendre à rien quand on consulte et surtout pas à entendre ce qu’on veut entendre. Il arrive souvent d’être confronté à des consultants étant « accros » à la voyance. Malheureusement, s’ils ont déjà eu 10 entretiens, et que 9 ont été conclus sur un retour de la personne aimée, ils partent du principe qu’on va forcément leur dire la même chose ou que la majorité à raison ! Je pense aussi que parfois, les consultants ne comprennent pas bien ce qu’est un médium. Ce n’est pas une personne qui va vous dire « Vous allez rencontrer quelqu’un qui a des chaussettes vertes ! ». C’est plus une personne qui va guider, expliquer les choses. J’emploie très souvent cette métaphore quand mes ressentis ne vont pas dans le sens de ce qu’espère le consultant : « Je vous préviens que la voiture n’a pas de freins et qu’elle n’en aura jamais mais vous avez votre libre-arbitre et vous pouvez continuer à vouloir l’utiliser jusqu’à ce que vous rentriez dans un arbre ou un mur… ». Ma mission est de faire prendre conscience qu’il ne chemine pas sur la bonne route et qu’en plus, il roule dans un véhicule dangereux, tout en lui donnant l’énergie et la raison qui vont lui permettre de sortir de cette situation avant le choc final…
Il faut aussi admettre qu’un médium n’est pas infaillible. Ca ne veut pas dire qu’on s’est forcément trompé, il y a pu y avoir une mauvaise interprétation ou c’est un problème lié au temps. On n’a pas la même notion de ce dernier, ce n’est pas toujours simple à analyser.

Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Cathy-Juliette | Ce que j’aime le plus, c’est de pouvoir aider. J’essaie de faire grandir la personne, de lui faire comprendre qu’il y a des problèmes auxquels on ne peut pas échapper, mais que les trois-quart des souffrances qu’on vit dans le quotidien, ce sont des souffrances que l’on accepte d’avoir et qu’on peut donc changer. J’aime quand une personne me dit que grâce à moi, elle a pris un autre chemin qui lui a changé la vie. C’est aider les gens à se transformer, à voir les choses autrement, sous un autre angle. Quand on me dit « Je suis au bout du rouleau et tant que je ne rencontrerai pas quelqu’un, je serais au bout du rouleau », je leur réponds « Tant que vous serez au bout du rouleau, vous ne rencontrerez personne ». J’essaie ainsi de leur faire prendre conscience que c’est l’inverse de ce qu'ils pensent.

Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?
Cathy-Juliette | Honnêtement, j’ai du mal. J’essaie toujours d’être positive donc si je me fais des prévisions, je ne sais pas si c’est ma médiumnité qui parle ou si c’est moi qui prends mes désirs pour des réalités ! En revanche, j’ai des rêves prémonitoires. Mais vu qu’on me les envoie, qu’on me passe des messages, ce n’est pas pareil, ce n’est pas moi qui fais la démarche et demande. En astrologie c’est tout à fait possible. Je fais parfois mon thème pour répondre à certaines questions, pour déterminer des périodes propices pour entreprendre des choses. Pour les cartes en revanche, ce n’est pas possible. Je pense qu’il y a très peu de voyants qui arrivent réellement à se tirer les cartes car on est forcément influencés.

Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Cathy-Juliette | Je peux exercer mais c’est plus difficile. Ils comprennent très bien cela, ils savent qu’il y a l’affectif qui entre en jeu. En plus, je connais leur passé alors j’ai peur d’être influencée. Ma famille est très ouverte sur le sujet, ma grand-mère Juliette était une très grande médium. Nous sommes 4 frères et sœurs et il n’y a que ma petite sœur qui est fermée sur le sujet.

Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?
Cathy-Juliette | Je me connecte à Avigora. Il y a cependant une chose, je ne dors pas beaucoup donc de ce fait, je travaille aussi la nuit. Les consultants sont différents, je les trouve moins agressifs car ils sont souvent plus désorientés, ouverts et du coup ils acceptent plus facilement les conseils médiumniques. J’ai une journée tout à fait normale d’un médium en fait ! Mais je n’ai pas une vie d’illuminée non plus ! Je sors, je danse… je ne vis pas sur une autre planète !

Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Cathy-Juliette | J’aime beaucoup écrire, peindre. La nature a aussi une très grande place dans ma vie, je vais régulièrement me ressourcer en forêt et j’essaie d’avoir une philosophie de vie qui respecte l’environnement, notamment en étant végétarienne. Je suis également bénévole dans plusieurs associations. Je suis très impliquée dans la lutte contre l’illettrisme et je fais également partie des Restos du Cœur. J’aide également des femmes battues à sortir de cet enfer qu’est la violence conjugale et je milite contre toute forme de discrimination. J’aime aider les gens.

Avigora | Si vous n’étiez pas voyante, que feriez-vous ?
Cathy-Juliette | J’aurais aimé être dans la police scientifique ou archéologue ! Quelque part, je serais restée dans la recherche, dans la découverte des choses. Ca m’aurait beaucoup plu !

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