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L'interview de Gyl

Nous avons rencontré Gyl pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec lui :


Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?

Gyl |La première fois, je ne m’en souviens pas vraiment, j’étais petit. Je pense plutôt que ce sont mes parents qui me l’ont raconté. C’était lié au fait que je les prévenais quand je ne voulais pas qu’ils fassent quelque chose et, ensuite, ils se rendaient compte qu’ils avaient des ennuis. La partie plus concrète s’est passé lorsque j’étais adolescent, puis en faculté. J’avais des messages, je prévenais mes collègues de problématiques.

Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?

Gyl | Non. Ce qui se passe en réalité, c’est que pour moi, à titre privé, j’en ai régulièrement, je suis à l’écoute. En revanche, pour ce qui est de la vie courante, si je décide de ne pas me « connecter », je ne reçois rien. Je ferme la porte de la voyance. Lorsque j’ouvre la porte, que je souhaite entrer en mode médium, je perçois alors des messages. Heureusement sinon ça serait invivable !

Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?

Gyl | J’utilise quelques supports comme l’Oracle de la Triade pour tout ce qui relève des questions spirituelles, ésotériques et de l’au-delà. Je me sers également de l’Oracle Belline mais plus pour dater que faire réellement de la voyance. Dater est la chose la plus difficile pour un médium.

Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?

Gyl | Il faut que le consultant soit réceptif et surtout qu’il soit prêt à entendre de la non-complaisance.

Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l'attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?

Gyl | Il n’y a pas de consultation idyllique puisque les personnes nous téléphonent toujours en état de stress. Bien sûr, dans l’idéal, il faudrait que le consultant ne soit pas en stress total ou sous le coup d’une émotion vive. Si la personne est mal, elle me met un filtre négatif et il est difficile d’ensuite pouvoir interroger son guide. Si elle est bloquée parce qu’elle veut absolument entendre quelque chose, elle met également un filtre que je vais devoir combattre. Ce va être plus difficile d’obtenir les informations. Mais forcément, lorsqu’on nous contacte, le consultant est souvent dans une situation de questionnement fort, ou dans des stress violents. C’est un peu différent en cabinet puisqu’ils ont pris rendez-vous.

Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?

Gyl | Je ne considère déjà pas ça comme un métier. Un métier, c’est ce que j’avais avant en étant salarié et allant au bureau ! Pour moi, c’est une vocation, un don. C’est un cheminement depuis tout petit pour que j’accepte d’en faire un commerce puisque c’était compliqué pour moi de faire monnayer ça. J’ai toujours essayé de rendre ma voyance accessible à tous. Ce que j’aime, c’est de pouvoir accompagner les gens, les aider. J’aime lorsqu’une personne revient en me disant « J’ai réussi mon examen ! ». C’est ça, avoir pu aider la personne à comprendre sa vie.

Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?

Gyl | Oui. J’essaie de ne pas trop en faire pour vivre ma vie pleinement ! Je tente parfois de ne pas écouter mes ressentis pour vivre vraiment les choses. Ce sont des flashs, je sais certaines choses avant qu’elles ne se produisent. D’ailleurs c’est aussi ça le message que j’aimerai faire passer aux gens, c’est qu’ils profitent de leur vie, qu’ils la vivent et la voyance ne doit pas les bouffer, elle doit les accompagner à la vivre.

Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?

Gyl | Je suis issu d’une famille très croyante. Un peu trop. Ma famille avait pour idée que la voyance n’était pas une chose forcément bien, ce qui a fait que, plus jeune, c’était un peu compliqué et a certainement été un frein dans mon cheminement pour accepter tout cela. Maintenant, c’est très bien accepté, car mes proches perçoivent que je ressens c’est la vérité et qu’en plus j’accompagne les gens qui m’appellent. Ils s’en rendent compte. C’est bien perçu aussi car je ne suis pas tout le temps entrain de leur dire « Attention ! Il va t’arriver ça ! ». J’essaie de les laisser, eux aussi, vivre leur vie.

Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?

Gyl | Une journée type ? Mon Dieu ! Il n’y a pas de journée type en voyance ! Certains jours, je me lève en me sentant bien, détendu, en pleine forme et capable de recevoir des messages et, fatalité, ce jour là, je ne vais avoir personne, ou peu, au téléphone ! D’autres jours, lorsque je suis un peu bousculé par la vie, avec des choses à gérer, c’est là que je vais avoir de nombreux appels, des messages me demandant de me connecter. Donc il n’y a pas de journée type. Je suis plus au service des autres que l’inverse. Je dois m’adapter aux besoins des gens et non eux qui doivent s’adapter à mon planning. Je suis disponible tout le temps, tous les jours. Je fais au moins 3 à 5 heures de voyance par jour grâce à un mode de vie sain, une famille autour de moi. J’ai un concept de vie très nature qui me permet de faire de la voyance tous les jours sans être fatigué. Je m’écoute aussi. Si je sens que je ne suis pas en forme, je préfère dire que je ne suis pas disponible.

Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?

Gyl | La musique. Je suis pianiste, je chante. Peu importe le style, classique, moderne, je suis un vrai fou de musique ! C’est ma détente principale. J’apprécie aussi la nature, les animaux. J’en ai d’ailleurs beaucoup : chiens, lapins, oiseaux, canaris, canards…! J’ai besoin d’être au contact de la terre et de ce qu’elle produit. J’aime aussi découvrir d’autres civilisations, d’autres modes de vie lorsque je prends des vacances. J’aime être immergé dans des contrées qui me sont étrangères. J’aime acquérir de nouvelles connaissances.

Avigora | Si vous n’étiez pas voyant, que feriez-vous ?

Gyl | Avant j’étais ingénieur chimiste. J’ai ensuite été développeur en informatique, mais aussi ingénieur commercial d’un pôle d’informaticiens. Donc je serais ça ! Je reviendrai à mon métier, mon activité de salarié que j’ai arrêté en 2007. Je serais donc ingénieur commercial en informatique.

 

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