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L'interview de Jany

Nous avons rencontré Jany pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :


Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?

Jany | Nous avons tous un don que nous développons ou non. C’est une chose qui se travaille. J’ai été élevée dans un monde médical. Mon père était professeur de psychanalyse à la Sorbonne. J’ai toujours trempé dans le milieu un peu psy. Ça a développé en moi beaucoup de clairvoyance, d’intuition. A force de le travailler, j’ai fini par travailler uniquement par le ressenti dans mes voyances.

 

Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?

Jany | Pas du tout et je ne le souhaite pas ! Ça signifierait que la voyance fait également partie de ma vie privée et je tiens à démarquer chaque chose. Je suis en voyance de telle heure à telle heure. Lorsque j’arrête, je suis dans mon monde et je « coupe » tout, je « débranche ». Ces flashs sont des images que j’interprète. C’est tout un travail. Les consultants demandent beaucoup, humainement parlant, on ne peut pas tout le temps être en voyance.

 

Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?

Jany | Oui et non. Non dans le sens où, à la base, je demande juste un prénom et une date de naissance. A partir de ça, la consultation doit commencer sans rien de plus. Cependant avec certaines personnes qui bloquent un peu, ou avec lesquelles la connexion se fait mal, j’utilise l’Oracle que je possède. Il permet de définir un peu les choses et débloque afin que je puisse continuer à travailler avec le ressenti ou le Tarot.

 

Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?

Jany | Mon conseil premier serait que les gens, si possible, consultent dans le calme. Pas d’enfant qui crie ou de chien qui aboie en fond sonore, ça serait pas mal ! Quand on travaille en médiumnité directe, ça brouille tout. Je dirais ensuite que les consultants ne coupent pas le voyant toutes les cinq minutes. Il arrive que, lorsqu’on a un flash et qu’on est parti dans une analyse, des personnes n’arrêtent pas de nous couper ce qui fait qu’on perd le fil de la consultation. Quand elle est perturbée, ce n’est pas évident, on peut aller dans l’erreur. Lorsque je m’aperçois que je n’arrive pas à me mettre en connexion au bout d’une minute, j’arrête et le consultant n’a rien à payer.

 

Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?

Jany | Oh bien sûr comme tout le monde ! (rires) En tant que thérapeute, puisque je le suis avant tout, il s’est avéré que là où certains médecins avaient échoués, je réussisse à apaiser les choses. Je pense à un client en particulier qui avait des maux de tête à répétition et des problèmes de hanches et qui, du jour au lendemain, n’en n’a plus eu et a pu stopper tous les cachets qu’il prenait. Oui, dans un cas comme ça, je pourrais dire que c’est extraordinaire puisque, moi-même, cela m’étonne. Maintenant en tant que voyante, l’intérêt est plus d’aider les gens. Il n’y a rien d’extraordinaire, on ne fait que notre métier.

 

Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l'attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?

Jany | Me tromper sûrement, comme tout le monde, on doit faire une part d’erreur. Un médecin qui vous donne un traitement qui ne va pas, il vous le change. Maintenant je pense que, tant que j’ai des retours positifs sur un nombre important de mes consultations, je me dis que je suis à ma place. Si je n’avais pas de retours comme ceux-ci, je passerais à autre chose ! Les consultants qui sont déçus ce n’est pas parce qu’ils n’entendent pas les choses, mais parce qu'ils ne les écoutent pas. A peine la consultation terminée, comme elle ne les a pas transporté dans une émotion positive, ils sont plutôt déçus et n’ont pas l’impression d’avoir appris grand chose. Ils ont souvent une attente particulière mais nous n’avons pas de baguette magique… Quand c’est négatif, nous ne pouvons pas faire autrement.

 

Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?

Jany | L’argent ! Je blague mais il faut quand même l’avouer : c'est mon métier et il faut bien que je gagne ma vie. Je n’ai pas honte de le dire. Non seulement on gagne de l’argent mais nous avons aussi la reconnaissance professionnelle et nous venons en aide aux gens. C’est assez merveilleux de pouvoir gagner sa vie en aidant les autres. Les deux réunis ne me déplaisent pas.

 

Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?

Jany | Je ferais mieux de suivre mes premières intuitions ! Oui mais bon, comme tout être humain je fais parfois autrement…

 

Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?

Jany | Ça a toujours été bien vu. Ma fille est elle-même devenue consultante. Il n’y a pas de soucis au sein de ma famille, ni de mes ami(e)s concernant ma profession. Il est clair que je n’en parle pas systématiquement autour de moi, puisque souvent les gens me disent « Oh tiens ! Fais-moi une voyance ! » ce à quoi je répond qu’une voyance ne se fait pas comme ça. Il y a un moment pour le faire et dans ces cas là, la personne doit prendre un rendez-vous. C’est pour cela que j’évite d’en parler mais je n’ai jamais eu de problème à part ça. Si mes proches me le demandent, je peux exercer mon don sur eux. Je ne le fais jamais s’ils ne viennent pas d’eux-mêmes me le demander. C’est une forme de respect.

 

Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?

Jany | Je me lève le matin et je ne me pose pas de questions à moins d’avoir des rendez-vous importants. Je n’ai pas de journée type. Il faut que ça bouge tout le temps. Je peux décider d’aller à la piscine et de changer d’avis deux heures après. J’ai une vie normale mais ni type ni réfléchie.

 

Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?

Jany | Je suis une passionnée de courses automobiles. Je fais beaucoup de rallyes. Je fais également de l’équitation, de la méditation. J’aime les voyages un peu nomades, lire. Je m’intéresse à tout à la base donc si on me propose quelque chose que je n’ai jamais fait, j’accepte volontiers. Je suis un peu casse-cou !

 

Avigora | Si vous n’étiez pas voyante, que feriez-vous ?

Jany | Avocate. J’ai été élevée par une grand-mère qui s’occupait des enfants maltraités, je m’en occupe toujours plus ou moins dans ma ville. Mon truc c’était d’être avocate pour défendre la veuve et l’orphelin, les droits de l’homme, la condition de la femme, etc. Tout ce qui est, disons, les cas difficiles. Je ne l’ai pas fait car mes parents souhaitaient que je sois médecin, famille de médecin ! Mais ça ne m’a pas plu. Je me suis tournée vers des formations de sophrologie, d’hypnose, de massages, de shiatsu, etc. Je me suis lancée dans les thérapies énergétiques et c’est une chose qui m’a d’ailleurs beaucoup aidé au niveau de la voyance. En travaillant tout ce qui est énergie et méditation, je me suis aperçue que mes voyances étaient presque translucides.