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L'interview de Laura

Nous avons rencontré Laura pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :

Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Laura | De façon très naturelle, j’ai vu quelque chose sous forme de flash et puis ça a été des rêves, beaucoup de rêves prémonitoires. J’étais petite et j’ai du mal à m’en souvenir précisément. Ce dont je me rappelle, c’est la réaction des autres qui me regardaient comme si j’étais folle ! Petite je disais donc des choses, ça sortait tout seul.

Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Laura | Oui et non. Quand on fait une consultation, il faut savoir que le voyant, en tout cas en ce qui me concerne, n’est pas prévenu des flashs. Je ne peux pas appuyer sur un bouton et un flash arrive ! Ce serait génial ! En fait on se met dans certaines conditions : on se laisse aller, on essaie de partir un peu dans le vide. A ce moment là on peut prévoir parce qu’on est préparé. Sinon, non. Je n’ai pas pu prévoir mes premiers flashs, je les ais seulement senti arriver.

Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Laura | Oui, au début j’utilisais un jeu de 32 et maintenant ce sont plutôt des oracles. En réalité, je ne prends jamais le même. Ca peut être l’oracle de Beline, l’oracle Bleu, le pendule également assez souvent. Je me sers de ce que j’ai sous la main et qui correspond à ce qu’on me demande tout simplement.

Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?
Laura | Je pense que la première chose à faire avant d’aller voir un voyant, c’est d’être « open » et ne pas être complètement réfractaire à la voyance. Il faut être détendu pour que le médium puisse entrer dans le disque dur de la personne et être réceptif. Je pense qu’il ne faut pas forcément y aller en étant sceptique ou méfiant. C’est comme si vous disiez à un dentiste « Allez-y mais je n’ouvre pas la bouche ». Il faut quand même jouer le jeu. Si le médium vous dit « Décroisez vos jambes, détendez-vous, respirez lentement », c’est juste pour que lui puisse se caler sur votre respiration et pouvoir lire votre état d’esprit et ce qu’il va vous arriver.

Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?
Laura | Oui et non ! Oui parce qu’elles m’ont surprises de moi-même, mais après, je ne les appelle plus extraordinaires, elles deviennent normales.

Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l’attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Laura | Je pense qu’il n’y a pas un médium qui ne s’est jamais trompé dans sa vie. S’il vous dit le contraire, c’est qu’il y a une part de mensonge. Ca m’est arrivé effectivement et il faut reconnaître son erreur. Il peut avoir différentes raisons : on s’est trompé parce qu’on a mal interprété, parce qu’on a mal perçu les choses. Il faut savoir que quand un flash vous arrive c’est sous forme de cliché. Ca peut être des images symboliques qu’il va falloir interpréter. C’est là la difficulté. C’est là qu’il ne faut pas se tromper. On peut faire une mauvaise voyance et se tromper sur une prédiction en interprétant mal le flash qu’on nous a envoyé. A partir du moment où on se lance dans la psychologie, c’est là que ça devient dangereux. Il ne faut pas faire de déductions mais dire directement ce qu’on voit tout en sachant qu’on ne peut pas être à l’abri des erreurs. Si un jour je fais une voyance en ayant 38,5° de fièvre, je vais forcément être moins performante que d’ordinaire. Je ne préfère pas travailler à ce moment là pour éviter justement de ne pas être sûre de moi. Je ne dis jamais que c’est sûr à 100 % pour la réalisation d’une prédiction. Il n’y a que Dieu qui pourrait le dire mais pas moi ! Je ne fais qu’être l’intermédiaire.
Pour ce qui est de la déception, il y a plusieurs raisons. Elles peuvent être déçues à cause d’une mauvaise interprétation, parce que ce n’était pas aussi rose, plutôt rose pâle. Ca peut aussi mettre les personnes en attente de quelque chose. Je conseille aux personnes qui me consultent trop régulièrement d’arrêter parce que trop de voyance tue la voyance ! On ne peut pas tout voir tout le temps. Je pense qu’on voit que ce qu’on veut bien nous envoyer, des choses vont nous échapper. Peut-être qu’un autre médium les percevra mieux. Le consultant peut être déçu parce que ce n’est pas aussi bien que ce qu’on lui avait décrit, ou parce que ça met du temps à arriver. Le dernier cas, c’est une déception qui vient car la personne n’a pas entendu ce qu’elle voulait entendre et là c’est un autre problème. Nous ne sommes pas là pour dire aux gens ce qu’ils ont envie d’entendre. Quand on veut consulter, il faut être bien averti, savoir qu’il y a la voyance et la réalité.

Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Laura | C’est difficile de répondre ! Au risque de manquer d’originalité, je dirais le partage et le contact avec la personne. Ah si ! Ce que j’aime le plus, c’est quand la mission est terminée pas parce que je suis contente de ne plus entendre la personne ou de ne plus la voir ! Pas du tout ! C’est de savoir que ma mission est accomplie, que j’ai pu l’aider, l’emmener jusqu’au bout. Au moment où elle n’a plus besoin de moi, je suis ravie et apaisée.

Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?
Laura | Je pense qu’on peut le faire mais on manque un peu de confiance et d’objectivité. On a du mal à faire la différence entre ce qu’on ressent, ce qu’on voit. Quand ça ne nous appartient pas, c’est facile, on peut dire tout ce que l’on voit. Quand ça nous concerne, on passe de l’autre côté, on est comme les autres ! Si ça ne nous plaît pas, on n’a peut-être pas envie de voir. Je me méfie beaucoup de mes prédictions et je vais plutôt aller consulter un collègue pour avoir son avis, s’il est d’accord avec moi ou si je me trompe. On se rend compte que l’on peut voir pour ça lorsqu’on avait vu juste dès le départ.

Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Laura | Aujourd’hui, ils sont plutôt content puisqu’ils voient que je fais ce qui me plaît vraiment. Avant, c’était différent. C’était difficile pour eux à admettre. A présent, ça arrive qu’ils viennent me voir pour des consultations.

Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?
Laura | Une journée type, c’est se lever très tôt, puis faire une séance de méditation. J’enchaîne avec les consultations et le suivi des personnes qui me contactent par email. Je m’accorde une pause rapide et je recommence les consultations. Je prends quelques moments pour me déconnecter, notamment avec la méditation en pleine nature.

Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Laura | Tout ce qui touche au domaine artistique : la danse, la lecture. J’aime vraiment beaucoup la danse, les spectacles. J’en fais pas mal.

Avigora | Si vous n’étiez pas voyant, que feriez-vous ?
Laura | Bonne question ! J’ai à peu près tout fait jusqu’au moment où je me suis dit « Qu’est-ce que tu sais et aime faire depuis toujours et à quoi tu pourrais consacrer 8 heures par jour ? » La voyance ! Je pourrais faire autre chose mais je m’en lasserais. J’ai fait plein de métiers et d’études différentes, mais je ne suis jamais allée plus loin que 2 ou 3 ans d’exercice. C’est cette instabilité qui m’a poussé à me demander pour quoi j’étais vraiment faite et je ne pourrais pas faire autre chose aujourd’hui.