L'interview de Leah
01/11/2011Nous avons rencontré Leah pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :
Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Leah | Ca remonte à très, très, très loin ! C’était spontané. Ma grand-mère paternelle soignait les gens, un peu guérisseuse, à cette époque, nous ne vivions plus avec elle. Lorsque j’étais enfant, je voyais des présences ce qui me causait des angoisses épouvantables. Personne ne savait me consoler à part ma mère, bien qu’elle ne comprenait pas plus ce qu’il m’arrivait. Je voyais des entités. Ca peut-être le début. Lorsque j’ai été élève infirmière, je n’avais pas encore 20 ans, j’ai eu l’occasion de soigner une dame qui tirait les cartes d’un jeu de 32. Pendant qu’elle faisait ça, j’ai tout de suite tout compris. J’ai ensuite commencé à moi-même tirer les cartes jusqu’au moment où j’ai pris peur et j’ai tout rangé dans un tiroir. C’est revenu au moment où j’ai perdu ma mère en 1974.
Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Leah | Non, pas du tout.
Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Leah | Oui. J’ai appris l’astrologie et le tarot de Marseille. Tout dépend, je « sens » la consultation. Quelque fois je ne prends rien du tout, quelques fois, je me sers des tarots. C’est surtout en réorientation ou en évolution professionnelle que j’utilise l’astrologie. Lorsque les personnes n’ont pas de questions en particulier, je monte leur thème et je regarde les grandes lignes de ce thème et comment elles résonnent.
Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?
Leah | Tout d’abord d’être détendu. Lorsque la consultation est en «direct », il est beaucoup plus simple de mettre à l’aise la personne rien qu’en lui offrant un verre d’eau ou un café. La personne se sent mieux, surtout si au moment de notre rencontre, elle est déjà stressée à cause de sa situation. Quand je consulte par téléphone, je demande à mes consultants de respirer calmement et de s’asseoir. Je leur dis que quoi qu’il en soit, ce ne sera pas une catastrophe, même si ils vivent des choses difficiles. Elles peuvent se transformer en libération.
Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l’attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Leah | Souvent les personnes auxquelles j’annonce des choses qui ne sont pas forcément facile et contraires à leurs attentes, ou du moins à ce qu’elles veulent entendre, me disent ensuite que je suis la seule à leur dire cela. Très souvent, ces mêmes personnes reviennent et me confient qu’effectivement ça s’est passé ainsi. Ce n’est jamais simple de dire des choses difficiles. Lorsqu’on me demande « Est-ce qu’il va revenir ? », « Est-ce qu’il m’aime ? », et que je réponds qu’il faut tourner la page, regarder la vie autrement et ne pas être dans l’attente parce qu’ils souffrent inutilement, si la personne n’entend pas le « Oui » derrière sa demande, elle me raccroche parfois au nez ! C’est typique d’une personne mécontente.
Bien sûr, il m’arrive de me tromper. On n’est pas des Dieux, on est humain. Heureusement d’ailleurs que parfois on se trompe ! Ca nous remet un peu les pendules à l’heure !
Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Leah | Aider les gens. Je crois que c’est cela puisque dans mes précédents métiers, il y a toujours eu une dimension humaine.
Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Leah | J’ai deux fils qui ont aussi une très grande sensibilité. L'un travaille dans les ressources humaines, comme moi précédemment, et l’autre est artiste. Il est graphiste. Les artistes sont naturellement médiums. C’est du moins une autre façon de pratiquer la médiumnité par la créativité artistique. Tous deux tirent les tarots, sans avoir appris, ils le font naturellement avec leurs amis. Personne dans mon entourage n’a eu de réaction négative quand j’ai décidé de faire ça, d’en faire mon métier. Ce sont plutôt les gens extérieurs lorsque j’annonce ce que je fais, certains ont tendance à avoir un petit sourire ironique… D’ailleurs, si je suis arrivée à faire ça professionnellement, c’est qu’à un moment donné, après avoir perdu mon emploi, les gens autour de moi m’ont poussé en me disant que je faisais ça bien alors pourquoi ne pas me lancer ? C’est ainsi que j’ai osé le faire alors que l’idée ne m’avait jamais effleurée auparavant.
En ce qui concerne les consultations, je joue plutôt le rôle de l’amie, de l’écoute amicale, et quelques fois, je regarde sur leurs thèmes avec eux et je leur explique. Je suis un peu, comme j’aime le dire, une sorte de « poteau indicateur » !
Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?
Leah | Mes journées sont toujours très variées ! Le matin, il m’arrive de me faire un programme qui est bousculé par un événement qui change tout. Ma journée « type » à décrire serait que je me lève tôt, je vaque à mes occupations personnelles, je me branche. Je ne reste pas inactive. Quand je n’ai pas de clients, j’écris. J’ai d’ailleurs sorti un livre sur les tarots et j’espère en sortir un autre bientôt. J’écris des horoscopes. Je m’occupe aussi de mes petits-enfants le mercredi ou, si mes enfants ont un problème de nounou, je laisse tout tomber et je cours (rires) ! Je chante aussi. Je vais à mes répétitions. C’est assez varié comme vous le voyez !
Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Leah | Le chant. Je fais partie d’un chœur. On fait des tournées en été, des concerts. Bientôt on partira en Thaïlande pour chanter ! M’occuper de mes petits-enfants aussi. La broderie également pour me détendre et me vider la tête, tout comme me promener ou aller à des concerts puisque la musique fait partie de ma vie.
Avigora | Si vous n’étiez pas voyante, que feriez-vous?
Leah | Je crois que j’essaierai de retrouver une activité dans laquelle justement on peut venir en aide aux gens. La première chose qui me vient à l’esprit, c’est une association de Femmes battues. Ca pourrait être également aider les enfants maltraités.