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L'interview de Lenzo

Nous avons rencontré Lenzo pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec lui :

Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Lenzo| Tout petit déjà, j’étais attiré par les miroirs. A l’âge de huit ans, j’ai eu une apparition : un homme portant un chapeau haut-de-forme. Je pense qu’il symbolise un guide, un homme important dans ma vie. Je savais que j’avais une mission à remplir, celle d’aider et de porter des informations. Quand mes parents recevaient des amis, ceux-ci leur disaient « Ton fils nous raconte la vie ! ». C’est familial : ma mère a beaucoup d’intuition. Elle-même a vécu un évènement étrange : avant ma naissance, elle a senti - vraiment senti ! - une main sur sa poitrine, comme une protection. Le lendemain, je naissais ! J’en reviens aux miroirs : pour moi, et comme beaucoup de gens, les miroirs sont symboles de magie. Ils m’ont toujours beaucoup attiré, de même que l’infini, les grands monuments - comme la Tour Eiffel -, les choses importantes. A mes dix-huit ans, mes capacités se révélaient de plus en plus, et quelque chose s’est déclenché, je me suis senti découpé en deux, comme si quelque chose était dans moi. Quelque chose de fascinant s’est développé. C’est ça être médium : être soi, et avoir accès à l’invisible et l’infini.

Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Lenzo | Non, ils arrivent comme ça, instinctivement. La précision des informations dépend de la netteté de l’image que je perçois : plus l’image est nette, plus l’information est précise. Je peux pratiquer matin comme soir, la performance est du même niveau, mais je préfère le matin. Bien sûr, je fais aussi des consultations le soir, mes flashs ne sont pas faussés ! C’est une simple question de préférence.

Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Lenzo | Je n’utilise aucun support en général, je fais de la voyance directe. Je ne demande aucune date de naissance au client, je travaille uniquement avec la force de la pensée. J’utilise parfois des runes et un pendule –qui m’est personnel, un objet familial. Mais je suis un médium pur, et mes flashs peuvent arriver sans support, n’importe où, n’importe quand, avec n’importe qui.

Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?
Lenzo | Il ne faut pas être bloqué, mais avoir l’esprit ouvert. En fait, je pars du principe que, quand on consulte, on demande, on est en position d’attente. Mais il y a tout de même des difficultés, par exemple quand la personne s’offusque. Il y a aussi des gens qui veulent me tester… Mais en testant, on instaure un rapport de force, et cela me met mal à l’aise.

Avigora | Pour quelles raisons vous consulte-t-on le plus souvent ?
Lenzo | On m’interroge sur des sujets diversifiés. Mais la question la plus importante reste d’ordre sentimental, affectif. On me questionne rarement sur le plan professionnel, mais parfois, les questions d’ordre affectif sont complétées par des questions sur un autre domaine, c’est normal.

Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?
Lenzo | Oui… Une fois, il y avait des travaux chez moi, et un des peintres m’a demandé d’aider une famille dont un membre avait disparu. J’y suis allé, les forces de l’ordre étaient présentes. Alors j’ai vu l’endroit où était la personne : j’ai vu deux poubelles, un appentis, et une cathédrale. Il m’apparaissait évident que la personne disparue n’était plus de ce monde… Les recherches n’ont rien donné. Mais avant Noël, des chants grégoriens ont eu lieu près de l’endroit que j’avais vu. Il y avait une odeur nauséabonde, ce qui a donné l’alerte. Le lieu cadrait parfaitement avec ce que j’avais vu, et effectivement, la personne a été retrouvée dans la crypte. Ces gens m’ont remercié, ce qui était extraordinaire pour moi, car cela m’a aidé à continuer. Je ne connais pas mes limites en tant que voyant, ce serait trop beau !

Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l’attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Lenzo | Il serait faux de dire qu’on est le plus beau, le plus fort… La voyance n’est pas une science exacte. Il faut faire attention lorsque les gens consultent trop : le doute s’accroît, mais il faut laisser les évènements se produire ! Le droit à l’erreur existe, et il est existentiel ! Mais l'incertitude peut aussi venir du consultant, qui doit aussi se remettre en question.

Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Lenzo | Apporter la lumière aux uns et aux autres. Quelque part, quand je leur livre une information, les gens sont soulagés, c’est comme un syndrome du soulagement. J’aime donner, transmettre l’information, ce que je savoure énormément, intensément. Cela occupe quatre quarts de ma vie ! Je vis seul et me donne à fond dans la voyance.

Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?
Lenzo | On peut voir sur soi à condition de comprendre le ou les messages. Je pense aussi qu’on vit parfois les choses en double, par exemple : on achète une voiture, le vendeur s’appelle David. Puis, on voit un David, puis on rencontre un autre David… On nous montre le chemin. Il y a des signes comme ça. Cette aide est comme un retour d’ascenseur : si on fait du bien, on reçoit du bien. Ceci dit, faire des auto-prédictions reste très difficile, et j’ai déjà moi aussi interrogé d’autres médiums.

Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Lenzo | Au départ, ils étaient surpris. Exercer de la voyance, est-ce quelque chose qui dérange ? Oui et non. Certains sont restés indifférents, ou se sont moqués de moi au début. Ca a fait parler, les langues se sont déliées, mais maintenant, mon activité est entrée dans les mœurs familiales.

Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?
Lenzo | J’aime bien me lever tard. Ensuite, je prends un petit-déjeuner, je réponds à quelques mails, et je me connecte sur Avigora. Je fais de la voyance jusqu’à environ dix-neuf heures, avec des temps de pause. A onze heures, je vais chercher le courrier et je déjeune. Cela varie parfois selon les jours, s’il y a plus ou moins de demande, des demandes différentes… Il m’arrive parfois de dormir l’après-midi après le déjeuner, je suis un couche-tard et un lève-tard ! J’ai aussi un ami avec qui on rit beaucoup, ça me vide, ça me fait du bien. J’aime bien la mer, je vis près de l’océan. J’aime aussi l’aventure et aller au cinéma.

Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Lenzo | J’aime le contact, j’aime les gens. J’aime bien manger *rires*, l’aventure, les endroits insolites. Je m’octroie des voyages, je pars trois weekends dans l’année pour déconnecter, cela me suffit. J’aime offrir, faire plaisir, et aussi surfer sur internet, comme beaucoup de gens !

Avigora | Si vous n’étiez pas voyant, que feriez-vous ?
Lenzo | Mon grand-père était légionnaire, alors j’aurais certainement exercé un métier mêlant rigueur et loi. J’ai fait beaucoup de droit, et travaillé par parcimonie. J’ai quarante ans cette année, et j’ai fait de l’auto-école - en tant qu’enseignant - j’ai été gendarme, j’ai vu vendu des fruits et légumes *rires*. Toutes mes actions depuis mes dix-huit ans sont comme un entonnoir. J’ai toujours apporté la lumière à ceux qui m’entouraient. Quelque part, je suis un aimant à questions, avec deux bras et deux jambes ! *rires*