L'interview de Lucie
01/06/2009Nous avons rencontré Lucie pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :
Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Lucie | Cela remonte à ma petite enfance. J’avais trois ou quatre ans. Ayant séjourné dans la maison de mes grands-parents, il m’est apparu que je pouvais voir les événements que la maison avait vécus. Je refusais ainsi de dormir dans les lits qui avaient jadis laissé reposer un défunt avant ses funérailles. Ma grand-mère, qui connaissait l’histoire de sa maison, reconnut dans cette peur le signe de ma clairvoyance, et fut la première à deviner la nature de mon don. Elle m'a beaucoup aidée car, médium elle-même, elle savait ce que je percevais. Depuis ces premières visions, lorsque j’entre dans une maison inconnue, je parviens à capter l’histoire de ses habitants passés. Au cours de mon adolescence, je parvenais à révéler mes visions par la parole, au cours d’une simple conversation. Ces éléments, que je n’étais pas censée connaître, se présentaient naturellement à moi, et je les énonçais sans m’en soucier. Naturellement, mes interlocuteurs n’en revenaient pas !
Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Lucie | A regret, non. Mes visions se présentent à moi de manière imprévisible, voire brutale. Cela étant, lorsque je suis en consultation, je change d’état. Je passe d’un état normal à un état médiumnique, ce qui me permet d’entrer directement dans la vie de mon interlocuteur. Mes visions me parviennent alors naturellement, au rythme de la conversation.
Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Lucie | Je démarre souvent mes consultations à l’aide d’un Oracle de Belline, sur lesquelles je fonde mes premières visions. Ensuite, les informations m'arrivent spontanément, sous diverses formes: explications, conseils, prédictions, etc.
Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?
Kali | Non. Il arrive parfois qu'un interlocuteur détourne la réalité à son avantage. Je considère alors qu'il a besoin de se protéger et que j’aurai malgré tout des réponses à lui apporter. Dans la plupart des cas, les consultations sont plutôt fluides et pleines de franchise.
Avigora | Pour quelles raisons vous consulte-t-on le plus souvent ?
Lucie | L’on me consulte le plus souvent pour des questions liées à la vie sentimentale. Cependant, il arrive fréquemment que la conversation dévie à la suite d’un flash que je puis ressentir. Mon interlocuteur et moi basculons vers un sujet lié à la vie professionnelle, vers un problème juridique, ou vers des lectures du spirituel. En outre, certaines personnes me rappellent pour me parler d’un autre sujet, concernant des questions qui ont émergé à la suite de notre conversation initiale. Ainsi, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur leurs croyances religieuses, et qui me demandent mon opinion à ce sujet.
Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?
Lucie | On m’a déjà dit que j’avais effectué des choses extraordinaires ; j’ai cependant du mal à le croire, car elles me paraissent aisément réalisables. Certaines personnes m’ont remercié avec effusion pour des visions que je leur ai communiquées, et qui leur ont évité de rencontrer de sérieux problèmes. Mais de mon point de vue, ces visions me paraissent tellement naturelles que j’ai du mal à les trouver extraordinaires ! A titre personnel, cette fois-ci, mes proches ont souvent qualifié ainsi la façon dont j’ai élevé mes filles, qui avaient respectivement 9 ans et 4 ans lorsque je les ai adoptées, et qui avaient vécu jusqu’alors dans des conditions très difficiles. Ma médiumnité m'a été d’une grande aide.
Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l’attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Lucie | Certaines personnes attendent qu’on leur confirme que leurs désirs vont se réaliser. Or, mon rôle n’est pas d’exaucer un tel besoin de satisfaction, mais de communiquer mes visions, qui sont une représentation de l’avenir. De fait, chacun se doit de comprendre que la consultation d’un médium est, dans la mesure du possible, une vision de ce qui nous attend.
Je tiens également à souligner qu’il est ardu de dater avec précision les éléments issus d’un flash. Je parviens souvent à définir la saison, voire le mois, mais suis incapable de prédire avec précision le jour de l'événement.
Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ? Et le moins ?
Lucie | Je suis particulièrement touchée par les surprises dont je suis témoin à l’occasion de mes consultations. Un jour, une personne m’a appelé en raison de graves problèmes financiers, qui semblaient insolubles. Il m’est apparu qu’elle rédigeait quelque chose, et je lui ai demandé ce qu’il en était. Elle m’a confié qu’elle rédigeait une biographie d’un personnage historique. Je lui ai alors prédit qu’elle parviendrait à faire publier cet ouvrage, ce qui résoudrait ses problèmes financiers. Cette histoire connaît une fin heureuse, car ma prédiction s’est réalisée. J’ai également utilisé mon don pour contribuer à la résolution d’affaires criminelles (une criminologue m’a longtemps consultée), ou dans la vie professionnelle (une DRH m’a sollicitée dans le cadre d’un recrutement). Ces deux personnes sont médium et ne demandaient que la confirmation de leur ressenti.
En ce qui concerne ce que j’aime le moins dans mon métier, je pourrais citer les personnes réfractaires à entendre autre chose que la réponse qu’elles souhaitent, et qui se ferment à toute autre éventualité.
Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?
Lucie | Cela m’arrive effectivement. Mes petites voix me soufflent parfois à l’oreille, et m’invitent à faire certaines choses, qui s’avèrent utiles ou nécessaires. J’ai eu un jour la certitude que je me ferai arrêter par la police à l’occasion d’un trajet en voiture. J’ai donc surveillé scrupuleusement ma vitesse, ne dépassant jamais les limites légales. Mais c’est en quittant un stop un peu rapidement que la police, ce jour-là, m’a bel et bien arrêtée !
Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Lucie | Nombre de mes voisins me sollicitent pour des consultations, que je leur dispense avec plaisir. Beaucoup de membres de ma famille me demandent également de voir quelle sera la solution a leur problème.
Je n’éprouve aucune difficulté à exercer mon don sur mes proches. Ainsi, mes filles me demandent souvent d’exercer mon don sur elles, et sont très ouvertes à mes visions.
Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?
Lucie | J’ai tendance à veiller très tard, et par conséquent, à commencer ma journée tard. Je commence les consultations à 18 heures, et les achève à minuit, voire une heure.
Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Lucie | Je suis traductrice assermentée, et je travaille sur des dossiers d’instruction pour les tribunaux. Les dictionnaires techniques n'existant pas dans ma langue de travail (le norvégien), ma médiumnité est d'une grande aide car mes petites voix me soufflent les mots idoines et me disent si ma traduction est juste.
Avigora | Si vous n’étiez pas voyant, que feriez-vous ?
Lucie | J’exercerais sans doute une profession me permettant d’être en contact avec les gens, grâce à laquelle je tâcherais de leur venir en aide.
Pour consulter Lucie ou simplement voir sa page, c'est par ici.