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L'interview d'Isabelle Viant

Nous avons rencontré Isabelle Viant pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :

Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Isabelle Viant | C’était au château de ma grand-mère. J’ai eu le même flash qu’elle et elle m’a expliqué ce qu’il se passait. J’avais sept ans.

Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Isabelle Viant | Non pas du tout. C’est imprévisible. Ca vient avec une grande spontanéité. Les flashs sont imprévisibles. Quand je me concentre surtout sur la voix lors des consultations téléphoniques, là ils viennent.

Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Isabelle Viant | Non, jamais. J’ai un crayon et un papier. Pas de cartes ni rien.

Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?
Isabelle Viant | Non, je n'ai pas de conseils à donner. En revanche si je n'y arrive pas, si la personne est angoissée, je le sens immédiatement. Ce n'est pas gênant. Ca fonctionne ou ça ne fonctionne pas. Il m'arrive de dire « Raccrochez-vite, je n'y arrive pas ». ll m'arrive de raccrocher en expliquant que je ne vois pas.

Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l’attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Isabelle Viant | Bien sûr on peut se tromper mais lorsque l'on « sent » bien une personne, il devrait y avoir un bon résultat. La voyance n'est pas sûre à 100%. Certaines personnes sont déçues parce qu'elles veulent absolument qu'on aille dans leur sens. Malheureusement ce n'est pas toujours le cas. On ne va pas forcément dans le sens de ce qu'elles désirent. Dans ces moments là, il faut faire attention à ne pas faire de télépathie puisque je pense que dans la voyance, il y a tout de même un petit lien télépathique. Une personne peut bien sûr être déçue. Certaines m'affirment par exemple que « C'est lui » et je leur réponds que ce n'est pas possible tout en essayant d'expliquer pourquoi. Quand les gens sont trop déterminés, ça ne peut pas donner une bonne voyance.

Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Isabelle Viant | C'est le don, qui est d'ailleurs extraordinaire. C'est de pouvoir le partager et d'en faire profiter des personnes. Il est difficile d'en faire un métier, c'est aléatoire. C'est le fait de pouvoir donner, un peu comme une mission. Je me dis que j'existe pour quelque chose.

Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?
Isabelle Viant | Non pour moi, rien du tout. Vraiment pas. J'ai de l'intuition sur certaines personnes mais mis à part ça, non pas du tout.

Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Isabelle Viant | Dès qu'il y a de l'affectif avec quelqu'un c'est plus dur pour moi. Je peux avoir un flash qui arrive tout à coup, mais voir non. Lorsque cela arrive, je peux téléphoner à une amie par exemple et lui dire « Tiens, il va t'arriver ça ». Si on parle de mes ami(e)s, ils ont un grand respect par rapport à ce que je fais car ils savent que c'est difficile et extrêmement fatiguant. Personne ne se permet de me critiquer.

Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?
Isabelle Viant | Je fais des consultations téléphoniques, je reçois. Je sors quelque fois une heure pour m'aérer parce que j'ai besoin de me vider la tête. Je suis également en relation avec pas mal d'artistes. Je leur fais du coaching émotionnel.

Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Isabelle Viant | J'écris. J'en suis à mon cinquième livre. Ce n'est pas une passion mais presque, j'aimerai aller sur une île, rester tranquille et nager. C'est une envie, presque une passion !

Avigora | Si vous n’étiez pas voyant, que feriez-vous?
Isabelle Viant | Je crois que je retournerais à mes premiers métiers. J'étais styliste. J'ai fais pendant des années de l'évènementiel et de la presse parce que j'adore les contacts. Mon métier de voyante, je le fais depuis 20 ans mais j'ai toujours eu des flashs même à l'époque où j'étais styliste.