L'interview de Victoria
01/12/2011Nous avons rencontré Victoria pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :
Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Victoria | Pendant mon enfance, sans que je ne sache vraiment ce que c’était. Je voyais par exemple du courrier dans la boite aux lettres de mes parents alors que le facteur n’était pas passé. J’étais petite, je n’en n’avais pas conscience à ce moment là, cela me paraissait normal. Mais pas aux autres !
Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Victoria | Non, je ne peux pas les prévoir. J’ai appris à les contrôler. Chez moi, c’est un moment de concentration ou de tranquillité qui génère ce genre de choses.
Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Victoria | Oui, j’utilise toujours le même à savoir le tarot de Marseille.
Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?
Victoria | Pour moi, une consultation est tout d’abord basée sur la confiance. Lorsque le consultant est méfiant, un peu sur ses gardes, je vois moins, alors que si l’attitude est confiante et sereine, la consultation se passe beaucoup mieux. La perception est plus claire. Quand les gens sont ouverts et me disent « J’aimerai avoir une information sur telle chose», la réponse est quasi-immédiate parce qu’il y a une connexion qui se fait. Alors qu’à l’inverse, lorsque le client ne vous dit pas un mot, ça ne crée pas d’échos. On ne sait pas trop si ce que l’on ressent est juste parce que l’autre ne communique pas. La confiance, même si le client est tendu et qu’il a des soucis importants, permet que la consultation se passe encore mieux.
Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?
Victoria | Oui, il m’est arrivé plein de choses étonnantes dans ce domaine. Avoir une situation très précise de danger pour quelqu’un et d’arriver à le prévenir. J’ai vu, par exemple, il y a quelques années, une personne qui était confrontée à l’eau et à l’électricité, qui généralement ne font pas bon ménage. Je l’ai prévenu de débrancher ses appareils électriques car je voyais un dégât des eaux. Effectivement, il y a eu une rupture de canalisation importante et cela aura pu être désastreux. J’alerte un peu les gens lorsque je le peux.
Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l’attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Victoria | Je pense que tout le monde peut se tromper. Ce n’est pas quelque chose de cartésien ce que l’on fait puisque ça se base sur une perception, un ressenti. On peut également mal interpréter. On apprend à analyser grâce aux textes millénaires que l’on a à notre disposition aujourd’hui pour comprendre un peu ce qui nous arrive mais il faut aussi admettre que ce n’est pas parce qu’on ne voit pas les choses qu’elles n’existent pas. La médiumnité c’est quand même un contact avec une émotion qu’il faut retransmettre sauf qu’il faut apprendre comment le faire. Nous n’avons pas le droit de dire les choses n’importe comment, il faut apprendre à les dire.
La déception est essentiellement basée sur le temps puisque le temps n’existe pas en soi. La difficulté est donc sur les dates. Le temps ne se traduit que par des cycles, on peut percevoir des périodes, mais ça reste difficile de donner une date sur un calendrier ! La notion de rapidité ou de lenteur est de plus totalement subjective. La déception vient du fait que les évènements ne viennent pas aussi rapidement que ce qu’espère la personne qui est dans une situation d’attente. C’est une chose qui peut les empêcher d’avancer.
Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Victoria | Ces choses un peu particulières qu’on a du mal à définir, c’est une des raisons qui fait que l’on est là, sans vouloir forcément en faire profit. C’est soutenir, aider les gens. Ce que j’aime c’est lorsque les personnes qui m’ont consulté il y a 20 ans, pensent une à deux fois par an à me téléphoner pour me dire comment ils vont, comment ils ont évolué. Cela prouve que la confiance a été là et qu’ils n’ont plus besoin de moi mais ils ont une sorte de reconnaissance qui fait chaud au cœur.
Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?
Victoria | Quand je ressens quelque chose pour moi ou mes proches, j’ai une espèce de mal-être que j’identifie toujours à cet aspect. Je ne suis jamais sûre de ce que ça va être. J’ai appris à rester calme dans ces moments-là, et à me dire que je ne peux pas faire grand chose. On ne peut pas voir pour soi, on est profondément subjectifs. Je ressens une ou deux journées à l’avance ce que quelque chose va se passer mais sans vraiment savoir quoi… ce n’est pas un moment forcément sympathique.
Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Victoria | De façon générale, personne n’a vraiment envie d’être différent. Le regard des autres est un petit peu dérangeant lorsqu’on est jeune. Ensuite, on prend de l’assurance dans sa profession, on sait ce qu’on fait et pourquoi. C’est essentiellement difficile pour nos enfants et leur socialisation, mais en même temps, ça aide aussi à leur ouverture d’esprit.
Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?
Victoria | J’adore le lever du soleil, je fais en sorte de ne pas le rater. Pour moi, c’est synonyme de bien commencer la journée. J'ai besoin d’être beaucoup en contact avec l’eau, avec la nature. Je commence par de la méditation, par écrire. J’écris beaucoup, mes pensées, mes ressentis, finissent souvent dans un article… Ensuite je commence mes consultations, elles se déroulent tranquillement, sereinement ensuite.
Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Victoria | J’en ai plein ! Je crois que la première passion que j’ai dans la vie et que j’aurai toujours, c’est apprendre. J’ai un esprit très curieux. J’ai la passion de l’étude des symboles dans les différentes cultures, par exemple. Apprendre pour comprendre, et la compréhension m’amène à d’autres questionnements ou il me faut encore apprendre !
Avigora | Si vous n’étiez pas voyante, que feriez-vous?
Victoria | Je crois que je ferais la même chose, c’est à dire, je serais tournée vers l’écriture, la compréhension du genre humain. Je ne ferais pas autre chose que ce que je suis. La voyance est une conséquence logique de mon parcours. J’ai été journaliste, c’était une autre approche de ce que je fais actuellement, mais cette étape aussi a conforté ma voyance. Voir autrement en dedans de soi, permet de voir autrement les autres au-delà de leurs apparences, et ça aussi c’est la voyance.