L'interview de Zemia
01/02/2012Nous avons rencontré Zémia pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :
Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Zémia | Je ne sais pas s’il y a vraiment une première fois. Disons que la manifestation de ce don a démarré dès l’enfance. J’étais en communion énergétique avec ce qui m’entourait, surtout avec la nature puisque les animaux et les végétaux étaient mes premiers compagnons, vivant à la campagne. J’avais parfois l’impression que les plantes pouvaient me communiquer des « messages ». J’ai également eu des perceptions olfactives. Je sens des mauvaises odeurs ou des parfums alors qu’il n’y en avait pas. A l’adolescence, j’ai eu des perceptions visuelles, non pas des visions ou des situations, plutôt des bains de lumières, de couleurs. Elles avaient une signification pour moi.
Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Zémia | C’est quelque chose d’assez imprévisible ! Il y a dans certaines situations des évidences qui m’apparaissent mais que j’oublie très rapidement. Je peux éventuellement le prévoir aux travers de certains rêves. Je ne fais pas souvent de rêves prémonitoires mais lorsque cela m’arrive, ils sont extrêmement explicites.
Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Zémia | Oui, bien sûr. Mon premier support, c’est l’astrologie. Pour ne pas «déraper » dans un irrationnel qui me faisait peur au départ, j’ai commencé par étudier l’astrologie qui me rassurait parce que ça me paraissait être une base « rationnelle » en définitive. Je fonctionne donc avec l’astrologie mais aussi avec un oracle que j’ai créé suite à mon étude de la mythologie, « L’oracle mythologique » qui se base sur le symbolisme et également le tarot de Marseille, l’oracle de la Triade.
Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?
Zémia | C’est délicat de donner des conseils puisque les gens viennent vers nous en situation de souffrance puisque généralement quand tout va bien, on ne nous consulte pas ! Si j’avais un conseil à donner ce serait de venir dans des moments pas trop critiques, en « prévention » disons, afin que la personne qui me consulte puisse rester ouverte aux informations que je vais lui communiquer et qu’elle puisse les accepter. J’essaie bien évidemment lorsqu’une personne arrive vers moi dans un état de souffrance, de m’adapter à son état émotionnel et énergétique.
Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?
Zémia | J’en ai l’impression. Elles sont extraordinaires pour moi mais pas forcément pour les autres. C’est de l’extraordinaire ordinaire dirais-je ! J’évacue, je me « vide » la mémoire juste après une consultation ainsi, si une personne vient plusieurs fois, j’ai comme une sorte d’amnésie, ce qui me permet de ne pas me polluer la mémoire avec ce que j’ai vu. Ce qui est extraordinaire, c’est de pouvoir prévoir l’avenir tout en sachant qu’on peut influer dessus, le destin n’étant pas immuable. Les choses ne peuvent être extraordinaires que parce qu’elles ne sont pas élucidées.
Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l’attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Zémia | Je ne suis qu’un indicateur, la personne fait ensuite ce qu’elle veut de ce que je lui dis. Certains ne sont pas contents parce qu’on ne leur a pas dit ce qu’ils souhaitaient entendre. Le voyant est neutre en quelque sorte. Il faut que le consultant accepte cette neutralité bienveillant où quelque part, on va peut-être lui donner une piste à laquelle il n’avait pas pensé.
J’espère qu’il m’arrive de me tromper ! Je ne suis pas « Dieu » ! La force des informations que l’on reçoit reste mystérieuse. L’erreur est générée par le fait que ce n’est pas un exercice facile que de venir au cœur de la réalité d’autrui. Si, par exemple, je vois quelque chose de néfaste dans le destin du consultant, je vais essayer de le détourner de cette personne, de ce chemin, parce que cette chose va lui apporter de la souffrance. Or il y a des expériences qui sont nécessaires sur notre chemin de vie, et il est parfois un peu osé de dire à quelqu’un de ne pas faire ceci ou cela puisque l’expérience négative, il doit la vivre. Je peux détourner la personne de ce quel doit vivre et c’est en ce sens qu’on peut être faillible et se tromper.
Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Zémia | D’abord, le partage avec la personne qui me consulte. Avoir également le pouvoir de dire à celle-ci « après la pluie, le beau temps », c’est-à-dire de lui montrer ce qui va s’améliorer dans sa vie quand parfois elle n’a plus d’espoir. Redonner confiance dans son destin et lui montrer qu’on peut sortir de l’idée d’un destin inéducable, d’une douleur qui s’est longtemps répétée en lui désigner les portes à franchir. Etre une sorte de « passeur », d’ouvreur de portes.
Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?
Zémia | C’est une chose de difficile. Ce sont plutôt des « auto prévisions » que des « auto prédictions ». Comme j’imagine qu’un médecin ne se diagnostique pas lui-même quand quelque chose ne va pas, un astrologue peut se servir de l’astrologie pour voir des choses mais l’événement peut être dramatiser ou minimiser selon son état d’esprit. On peut prévoir son chemin mais pas les évènements.
Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Zémia | Leurs avis sont partagés. Il y a dans mon entourage des gens qui sont absolument réfractaires à tout ce qui ne s’explique pas, même à la spiritualité. Ils sont extrêmement rationalistes. Il y a aussi des gens qui acceptent ce que je fais, qui ne s’y intéressent pas assez à mon goût et ne s’en mêlent pas ou qui, ce qui est frustrant, m’attribuent des pouvoirs magiques, ce que je réfute. Je peux exercer à certains moments mes capacités sur eux mais je suis rarement dans une juste réalité des choses. C’est difficile de prévoir pour ses proches puisque l’affectif joue. Il y a, encore une fois et comme pour soi, des choses que l’on n’a pas envie de voir. Si on voit quelque chose de dangereux, de fatal, on risque de le minimiser. On n’est pas tout à fait objectif. Maintenant il y a des évidences qui s’imposent et quand il y a un événement « fracassant », où vous êtes bombardé d’informations, on peut transmettre ces informations à ces proches.
Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?
Zémia | J’aimerai bien ! Disons que, étant Celte, j’ai un lien très fort avec la nature, le rythme des saisons. Je vis au bord de l’océan avec le rythme des marées, des équinoxes, etc. On peut dire que j’ai des journées type « saisonnières ». Pour les Celtes, il y a l’hiver et l’été, la mauvaise et la bonne saison. Mon fonctionnement est donc différent. L’hiver je vais plus « hiberner », plus me centrer sur mes études, m’intérioriser, me « polluer » en me chargeant d’informations bonnes ou mauvaises. Je vais donner plus de cours également puisqu’en dehors de mes consultations téléphoniques, je reçois des personnes et j’écris. L’été, j’essaie d’alléger ce programme et de me « nettoyer » de toutes les choses accumulées pendant les mois froids. Je vais aller plus au contact de la nature, nager par exemple, c’est important pour moi. L’été est l’occasion d’aller à la recherche d’autres informations et j’en reviens enrichie.
Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Zémia | J’en ai beaucoup des passions ! Mais comme une journée n’a que 24 heures, j’ai du en zapper quelques unes. J’aimais beaucoup la littérature mais je ne lis plus. Par contre, personne ne peut m’empêcher de me documenter autant que possible sur la mythologie, la symbolique des couleurs, les mythes, grecs en particulier. Si je peux partir en Grèce, je le fais ! J’aime la découverte. J’ai autre chose qui me tient à cœur, plus une manière de vivre qu’une passion, mais je vis entourée de chats. 7 sont autour de moi. Ils nourrissent mon activité et m’aident à canaliser mon intuition. La relaxation, la méditation également même si ce sont plus des modes de vie.
Avigora | Si vous n’étiez pas voyante, que feriez-vous?
Zémia | J’ai été guide touristique. J’aimais beaucoup mais j’avais fait le tour de ce que métier pouvait m’apporter. Je ne le referais pas. Je ne peux pas dire « paysanne » puisque je n’aime pas que l’on tue les animaux donc ce serait plutôt un métier lié aux animaux marins ou aux chats. Il y a cette grande présence du chat pour moi. Il se pourrait bien que je m’occupe de défense du chat ou de refuges, mais ce n’est pas lucratif. Alors pour gagner ma vie, je dirais soigneur pour animaux ou j’apprendrais la communication avec les animaux. Ce n’est pas impossible d’ailleurs qu’un jour je le fasse.
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