L'interview d'Elektra
24/01/2014Nous avons rencontré Elektra pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :
Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Elektra | Depuis mon plus jeune âge, j’ai une perception des choses assez large. Je pouvais, lorsque j’entrais dans un lieu, capter les énergies. Quand je rencontrais une personne étrangère, je ressentais les énergies qu’elle pouvait dégager. Je voyais les âmes, les âmes en travers des corps, tels des corps éthérés mais avec des couleurs. Surtout la nuit. Vers l’âge de 8 ans, j’ai eu de nombreuses expériences, je voyais des personnes que je ne connaissais pas dans ma chambre. C’était une chose très très forte qui me terrorisait. Je sentais des caresses, des mains, et surtout, ça se manifestait par des souffles, comme des respirations. Je rentrais dans un état de semi-conscience où mon corps était paralysé. C’est d’ailleurs une chose qui m’arrive toujours, mais j’ai appris à la canaliser. Comme tout le reste.
Aujourd’hui, j’ai appris à « ouvrir et fermer la porte ». Je contrôle ça, j'ai le pouvoir de dire oui ou non à ça. Je suis médium pur.
Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Elektra | Je ne les prévois pas toujours, en revanche je peux les déclencher dans le sens où je me mets toujours dans un état de conscience. Je choisis. Comme je vous disais, je sais me « connecter » en appuyant sur un « bouton » dans mon esprit. Il y a plusieurs types de flashs. Les flashs visuels, ce sont des images, des photos. L’apparition de photos, c’est ce qui m’arrive fréquemment lorsqu’on me pose une question. Je pourrais décrire les personnes que je vois physiquement. Les flashs se manifestent également beaucoup avec le toucher. Que ce soit des objets, ou autre. Je sens les éléments. Les flashs, je sais que je peux les provoquer. Il y a certaines personnes qui sont très réceptives et c’est beaucoup plus simple pour moi à ce moment-là.
Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Elektra | Quand j’ai commencé à 19 ans, professionnellement, j’utilisais beaucoup de support. Le pendule, mais surtout les oracles qui me parlent beaucoup. Je trouve qu’il y a un symbolisme, une beauté dans les images notamment sur l’Oracle de Beline, un oracle ancien rempli d’énergies très fortes. Il m’aide également à préciser le temps. Je travaille beaucoup avec les chiffres. Je « vois » les chiffres, ça m’aide à dater les évènements, les situations. Au commencement, ces supports m’aidaient à canaliser ce don, qui était un peu bordélique ! A présent, tout cela est dans mon esprit et je n’en ai plus besoin. C’est comme si le pendule, les cartes, tout ça était imprimé dans ma conscience et ça devient très facile. Une fois encore, selon les personnes, cela est plus ou moins direct. Elles me laissent entrer plus ou moins facilement dans leur vie et dans leur avenir.
Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous?
Elektra | Au début des consultations, je demande un prénom, un âge, un chiffre. C’est ainsi depuis mes débuts, c’est venu automatiquement et c’est devenu ma méthode. A partir de là, je refuse que la personne me fournisse des informations supplémentaires à moins qu’elle me pose directement une question ou qu’elle souhaite aborder un domaine bien précis. Je préfère faire ce que je nommerais de la « médiumnité à blanc » en filtrant toutes les informations qui vont me parvenir avant de les transmettre. Ainsi, je ne suis pas influencée. Il peut se trouver que j’ai tellement d’informations que je ne m’arrête plus de parler, comme si une voix intervenait pour moi ! C’est une énergie qui devient très forte. Si je ne capte rien, ce qui peut arriver car toutes les personnes sont différentes, autant dans leurs énergies que dans leur état d’esprit au moment de la consultation, j’essaie de les mettre en confiance pour qu’elles lâchent prise et puissent ensuite me parler et me poser toutes les questions qu’elles souhaitent aborder.
Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?
Elektra | Je ne sais pas réellement ce qu’est une chose extraordinaire ! Ce sont plutôt les autres qui me disent que c’est super ou que j’aperçois, par moment, fascinés. On me le dit mais je ne me trouve pas extraordinaire dans ce métier dans le sens où ça me paraît tellement naturel, que ça correspond tellement à qui je suis ! Extraordinaire alors plus dans le sens de l’utilité. Je sais que je suis dans la guérison de l’âme, dans le tout. Je mets complètement mon « moi » de côté et ça, c’est extraordinaire, parce que dans la vie, on ne peut pas toujours mettre son soi de côté. Il faut bien y penser, penser à s’aimer, pour pouvoir aimer l’autre et donner. Ici on est dans l’échange parfait, donc extraordinaire. J’ai vu des choses qui ont pu alerter la personne, afin qu’elle anticipe et empêche certains évènements. Mais c’est plus les autres qui voient cela d’un côté très mystérieux et fascinant que moi !
Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l'attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Elektra | Bien sûr, je peux me tromper. C’est une chose qu’on sait lorsqu’on a un retour ! Ca rassure quelque part, car la voyance, plus que la médiumnité, ne doit pas rentrer dans le pouvoir. On ne doit pas en exercer un sur les gens. C’est très difficile car certains sont dans des états fragiles ou influençables et il faut trouver les mots justes. Je n’aime pas spécialement conseiller les personnes. J’essaie de ne pas les influencer mais c’est toujours difficile de trouver le juste milieu. Ca peut être très dangereux si une voyance n’est pas faite correctement.
Le facteur où je peux me tromper, c’est principalement le temps, plus qu’autre chose. Les flashs, je ne les donne, que si j’en suis certaine. En revanche, si c’est trouble dans mon esprit, je ne le dis pas. Je reste dans le silence et j’explique que je ne préfère pas répondre à la question car ce n’est pas net et que je ne souhaite pas mentir. Le temps est une notion extrêmement élastique pour moi. Les énergies, le climat, le monde, est totalement bouleversé à l’heure actuelle. On est dans une phase de folie ambiante, tout devient fou. On peut facilement se tromper en avançant ou retardant, par un acte ou un non-acte parfois.
Lorsqu’on sollicite mon aide, c’est que le consultant est dans un état d’intrigue, de fragilité, de demande d’aide. Souvent la déception vient du fait que certaines personnes veulent entendre ce qui leur ferait plaisir mais je suis une personne très franche, très directe. Je dis les choses telles que je les ressens et je ne fais pas complaisance, d’où la possible déception.
Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Elektra | C’est ce contact humain qui m’enrichit. L’humain avec toutes ses failles, ses forces. Ce côté lumineux et obscur. C’est fascinant de voir comme on peut très rapidement basculer de l’un à l’autre. Ce métier m’a aidé, en tant qu’artiste (que je suis en parallèle), à être dans le lâcher prise total.
Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?
Elektra | Oui, étonnamment ! Souvent on n’a pas de recul et pourtant, ce qui est très bizarre, je peux voir pour moi comme je vois sur les autres. N’ayant jamais eu peur de la vie ou de la mort, j’ai cette absence de peur. Et il n’y a que la peur qui fait qu’on ne peut pas voir. Je vois des choses pour moi, et elles m’apportent une aide, et ne m’empêchent absolument pas de faire quoi que ce soit.
Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Elektra | Mes proches ont toujours adhérés. Ma mère était médium. Elle n’a jamais exercé n’ayant jamais voulu entrer dans la vie des gens. Son regard pour moi m’a toujours aidé et fasciné. Il y avait une force dans ce regard, quelque chose qu’elle m’a transmis. Ma grand-mère était très spirituelle. J’ai toujours baigné dans quelque chose de spirituel. Mes ami(e)s adorent et surtout me respectent. Au fil du temps, j’ai imposé à mon entourage de ne pas me demander quoi que ce soit. Je ne veux pas que ça intervienne dans mon quotidien. Si je dois dire des choses, je les dis. Il faut que ça reste quelque chose de précieux. C’est tout sauf un jeu.
Sur ma famille, mes proches, mes ami(e)s c’est un peu difficile car j’ai peur qu’il se déclenche quelque chose par l’affectif, par le cœur. Le cœur faisant que le cerveau se bloque et qu’il n’est plus du tout irrigué lorsque je songe à mes proches !
Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?
Elektra | Je n’ai pas spécialement de journée type, du moins en terme de voyance ou médiumnité. J’essaie d’être très libre. Je ne suis pas une personne qui entre dans des états de méditation. Je suis une personne toujours dans l’action, je suis très active. Au delà de la voyance, je suis amoureuse de la liberté, très indépendante. J’accorde beaucoup de temps à l’art qui est aussi ma vie. La médiumnité et l’art sont pour moi indissociables. La créativité artistique prend sa source dans cette spiritualité là. Mes journées sont donc toutes très différentes et je déteste rester sans rien faire !
Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Elektra | Passion est un mot très fort. Tout ce qui a trait à l’art, la lecture, le cinéma, la musique. Je chante, j’écris mes chansons, je fais du cinéma,… J’adore m’enrichir, j’adore écrire. C’est quelque chose qui est venu récemment à moi et que j’adore.
Avigora | Si vous n’étiez pas voyante, que feriez-vous ?
Elektra | Pour moi la voyance n’est pas un métier, c’est tellement naturel. Ca l’est dans le sens où je l’exerce mais c’est plus que ça, c’est une vocation. Et bien, ce que je suis déjà en parallèle, artiste. Mais je serais toujours voyante et je serais toujours amenée à aider les gens. Je ne peux pas y échapper !
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