L'interview de Caleb
01/10/2010Nous avons rencontré Caleb pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec lui :
Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Caleb | Vous savez, c’est toujours pareil cette histoire de don, c’est une histoire de conscience collective. Quand à ma première fois, je n’ai pas d’exemple concret… J’ai l’impression que j’ai dit quelque chose que je devais livrer, c’est tout. C’est plus une perception qui s’est révélée juste. Je ne sais pas si c’est vraiment un don, si c’est une passation, quelque chose d’héréditaire… Mais ça m’a permis de mettre le doigt sur quelque chose qui m’a fait comprendre que j’étais plus disposé que les autres à écouter.
Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Caleb | Je n’en ai pas la sensation. J’utilise des supports en général, sauf quand il y a une vraie rencontre… Il y a aussi des gens qui sont échaudés, qui se méfient, il y a aussi la virtualisation, donc avoir des flashs spontanés est plus difficile. Quand je rencontre quelqu’un, c’est vrai que je peux avoir des flashs spontanés. Je me permets de dire que je suis un réceptacle. Mais non, je ne peux pas prévoir l’arrivée de mes ressentis.
Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Caleb | S’il n’y a pas la connexion, on ne peut pas l’avoir. C’est comme si j’étais la Poste : si je n’ai pas la lettre pour le client, je ne peux pas l’inventer ! Mais j’utilise des supports : j’utilise surtout le Tarot de Marseille ; c’est très symbolique, très pictural. C’est un support que j’affectionne énormément car c’est un support de développement personnel, c'est-à-dire qu’il aide à choisir entre deux chemins qui s’offrent à nous. Sinon, je pratique aussi la numérologie, l’astrologie, la chiromancie, j’utilise des photos (à condition qu’elles soient réelles, pas de photos par internet !). Cela dit, il n’y a pas de science exacte. Mais j’essaye d’utiliser cinq supports qui sont liés entre eux.
Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?
Caleb | Je pense que l’idée, ce n’est pas de venir avec l’envie d’une réponse comme à la loterie. C’est toujours compliqué. Je crois que l’intérêt aujourd’hui, c’est d’être prêt : ne pas être crispé, ne pas croiser les bras ni les jambes, être dans une sorte de retour sur soi, de bien-être, un peu comme si on enlevait ses chaussures après une journée de dix heures de travail ! Mais je pense que les gens sont prêts lors de la consultation, à partir du moment où ils viennent consulter. Pour appeler, il est important d’être dans un lieu où l’on se sent bien. Quand le client est bloqué, ça me bloque. Je sais quand ça arrive, car en battant les cartes, elles m’échappent des mains. Je demande alors au client de décroiser les bras ou les jambes.
Avigora | Pour quelles raisons vous consulte-t-on le plus souvent ?
Caleb | C’est souvent sentimental. C’est l’espace de liberté le plus important. L’amour, on n’a pas encore réussi à lui mettre un bouton marche-arrêt. On a toujours eu envie de savoir ce que l’autre voulait, pensait, etc… Mais le problème des histoires d’amour, c’est qu’elles sont toujours singulières, on n’arrive pas à toujours les « capter ». Vraiment, c’est souvent du domaine sentimental qu’on veut me parler. Alors que c’est la crise, on pourrait me poser des questions sur la finance, mais non ! C’est toujours l’amour !
Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?
Caleb | Non *rires*. Je pars du principe que je pose des demi-pierres, voire des graviers sur un édifice… Mais je n’ai pas fait disparaître la Tour Eiffel, ni guéri quelqu’un en phase terminale, ni accompli de miracles !
Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l’attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Caleb | Oui, bien sûr, je ne suis pas dieu, on n’est pas dieu, je me trompe sur le temps, sur le lieu… Mais là, en un an, je n’ai pas eu de retour négatif… La personne qui nous consulte est une personne qui a envie d’avoir une réponse, de recevoir une aide. S’il y a une erreur, il faut l’attribuer à soi, et s’asseoir sur son égo ! On peut se tromper, car on est tous humains.
Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Caleb | Ce n’est pas vraiment un métier, en fait. Je pars beaucoup à l’étranger pour des colloques, pour parfaire une recherche. J’ai l’impression que ce que j’aime le plus, c’est cette recherche. C’est essayer de trouver un remède à la vie, quel que soit le problème. Aider les gens, c’est les dédouaner de leurs problèmes, et ça je n’y crois pas. Donc, ce serait plus la recherche constante d’un combat, d’un remède, ou d’une acceptation, peut-être.
Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?
Caleb | Alors là, oui. On dit souvent que ce n’est pas possible, mais si les gens ne sont pas capables d’interpréter les signes autour d’eux, si je n’en suis pas capable, je suis étonné ! Je n’utilise pas de cartes, pas de numérologie… J’essaye de ressentir, de faire confiance à mes auto-prédictions, mes rêves prémonitoires par exemple.
Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Caleb | Je ne sais pas, ce n’est en tout cas pas pareil. Avec toutes ces personnes, celles qui m’appellent, je me permets d’être proche. Donc, tous les gens d’Avigora, c’est un peu des proches… Mais ceux qui font partie du noyau… Non. On m’a demandé, mais ça ne m’intéresse pas. J’ai un autre rôle avec ces gens là. Aujourd’hui, on est dans un monde où tout est très spirituel. On a tué Dieu au siècle des Lumières, on y revient maintenant, on parle de 2012… Je ne me présente pas en fonction de ce que je fais. C’est quelque chose de très intime ! C’est vrai qu’avec mes proches, je n’ai pas cette communication là. Je suis aussi quelqu’un d’autre, et ce quelqu’un a besoin d’exister. Il y a en les hommes une forme de schizophrénie, on a tous plusieurs rôles ! Ces autres rôles permettent de mettre en lumière certaines de nos qualités qui ne peuvent pas s’exprimer autrement. C’est très important. Mais en général, je ne suis pas jugé.
Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?
Caleb | Ma journée type ? Je n’en ai pas ! *rires* Je pars du principe que je ne me lève pas à telle heure, puis je fais mon café, etc… Je ne suis pas du tout comme ça, c’est complètement anarchique, je décide au gré de ce qui va se passer, de comment je me sens, c’est très spontané. Les seuls moments que je planifie sont ceux que je passe sur Avigora. Mais il suffit qu’il y ait quelque chose qui vienne enrayer la programmation, et ça décale tout ! Actuellement, mes journées sont des journées de don, c’est un oubli de soi total. Si vraiment je ne suis pas bien, je n’arrive pas à donner. Donc je ne peux pas être là, je ne peux pas donner… Ma journée type n’est pas du tout type, elle est complètement désaxée !
Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Caleb | J’ai une grosse grosse passion pour l’écriture. Pour le théâtre aussi : j’ai travaillé dans le théâtre, à Paris, le Conservatoire National, la Comédie Française… Je suis surtout axé sur le théâtre du XVII° siècle, le théâtre élisabéthain (Shakespeare, Marlowe, Johnson…), Corneille… Ca perd un peu de sa superbe aujourd’hui, mais pour moi, ça reste passionnel. L’écriture aussi, mais le théâtre surtout.
Avigora | Si vous n’étiez pas voyant, que feriez-vous ?
Caleb | Je ne suis pas voyant ! Aujourd’hui, je suis là parce que je suis là. Tout peut être intéressant. En plus, moi qui ai effleuré le théâtre, je peux dire qu’on peut mettre des masques, donc TOUT est intéressant, en fait ! N’importe quoi, tout ! J’ai essayé de comprendre beaucoup d’autres métiers, ça permet de comprendre qu’il y a d’autres vies. Je pars du principe de la recherche : tout est intéressant. Ce sont simplement d’autres façons d’appréhender l’existence !
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