L'interview d'Adrien
01/11/2010Nous avons rencontré Adrien pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec lui :
Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Adrien | Lorsque j’ai eu 13 ans, j’ai subi une NDE (Near Death Experience). Après en être revenu, j’ai commencé à avoir des flashs auditifs, des flashs visuels. C’est à ce moment là, que le don s’est révélé à moi. Avec les années, il s’est affiné. A cet âge-là, il est difficile de comprendre ce qui se passe et à quoi c’est du. Pendant mon adolescence, et au début de ma vingtaine, j’ai commencé à m’intéresser vraiment à la voyance, à la médiumnité et à travailler mon don.
Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Adrien | Au tout début, je ne pouvais pas les contrôler. Je marchais dans la rue, je croisais une personne et j’avais des flashs. Ce n’est pas forcément quelque chose que l’on maîtrise. Ils arrivent à n’importe quel moment de la journée, quelque soit la situation. Avec le temps cependant, on arrive à mieux les gérer. Un peu comme si vous étiez devant un poste de télé où les images apparaissent et peuvent être bloquées. Je pense également que si vous êtes devant une personne pour qui il y a un message qui peut être délivré, le flash se fera malgré mes blocages. Donc oui en partie, mais ce n’est pas une généralité.
Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Adrien | Non, pas du tout. Au début, j’utilisais comme tout le monde des supports, mais depuis pas mal d’années, je n’ai plus besoin de tarots, de pendule, de runes, d’oracles, ou autre. Je me connecte par rapport à la vibration de la voix et les images défilent.
Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?
Adrien | Pas spécialement pour moi, mais en général, je dirais qu’une consultation ne doit pas être prise à la légère. C’est un acte qui doit être réfléchi. Je recommande à la personne d’être calme puisque le stress peut être capté et peut fausser la consultation. Evidemment, il faut qu’elle se trouve dans un endroit propice à la détente, sans être dérangée par le téléphone ou le passage d’une tierce personne dans la pièce. Si le consultant, ou la consultante, a des questions, il serait préférable qu’elles soient préalablement notées sur un papier de façon précise afin d’éviter de nous couper trop souvent la parole.
Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?
Adrien | J’ai une petite anecdote qui m’a assez marqué. J’avais prédit à une consultante une chute de cheval. Elle m’avait dit que cela lui semblait peut possible puisqu’elle n’en faisait pas. Au prime abord, ça pouvait donc être erroné. Or cette femme m’avait rappelé quelque temps après en me demandant si je me souvenais lui avoir prédit cette chute de cheval. Ce qu’il s’est passé, c’est qu’elle marchait dans la rue et une enseigne est tombée du magasin près duquel elle se trouvait. Et cette enseigne, c’était un cheval. C’est un peu le truc qui m’a « tué » !
Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l’attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Adrien | Ca fait une vingtaine d’années que je suis professionnel dans la voyance, et je vois bien que certaines personnes sont déçues. Bien souvent, c’est du au fait que la personne qui nous appelle va entendre certaines choses et ce n’est pas ce à quoi elle s’attend. Je me souviens d’une femme venue me consulter qui avait rencontré quelqu’un et qui me demandait s’il était bien pour elle. Je lui avais conseillé de laisser tomber, il n’était pas un homme sérieux et stable. Je sais qu’elle n’a pas voulu me croire et qu’elle est partie en colère. Elle était bien évidemment déçue sur le moment. Pour moi, à 90 %, ça vient du fait qu’on ne fait pas de complaisance et qu’on dit les choses dans la vérité.
C’est sûr aussi qu’on n’est pas sûr à 100 %, on reste malgré tout des hommes tout à fait communs. Il arrive qu’on se trompe. C’est au médium de le reconnaître ensuite. Pour donner une marge d’erreur, je dirais entre 4 à 5 %. C’est toujours difficile d’apprécier ça, il a un choix et des décisions à prendre par le consultant. Finalement, je dirais qu’il y a des grandes lignes qui sont décidées, et vous ne pouvez pas faire autrement. Ensuite, il y a des petits détails, qui font parti de vos choix et c’est de là d’où peuvent venir les erreurs. Et heureusement qu’il y a quelques erreurs ! Le médium qui ne se trompe pas, je trouve que ça serait même dangereux.
Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Adrien | Tout d’abord la communication avec les gens, et les découvrir. Dans ma méthodologie de travail, je préfère d’abord découvrir les consultants par moi-même et ensuite il y a un entretien qui se fait. J’aime parler avec les gens et les aider. Pas de l’assistance, mais de l’accompagnement. Les aider à comprendre les choses et dans leur chemin de vie. C’est vraiment leur servir de soutien. Il est très satisfaisant d’avoir pu les aider.
Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?
Adrien | Ce n’est pas facile. Le mental est une machine très puissante. L’auto-prédiction, non, je ne pense pas qu’on puisse le faire. On peut avoir un ressenti, une intuition, mais des prédictions sur nous-mêmes comme si nous étions à la fois consultant et voyant, je n’en suis vraiment pas persuadé.
Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Adrien | Tous mes proches connaissent mon activité. Certains sont au courant et ne sont pas d’accord avec ce que je fais, et me le disent. Certains ne sont pas d’accord mais respectent ce que je fais.
Enfin une dernière catégorie le sait, mais ne dit rien.
En ce qui concerne exercer mon don sur eux, je n’aime pas trop cette formule ! Il y a effectivement des gens de ma famille qui me téléphonent régulièrement pour savoir si je peux les éclairer, mais exercer un don, non. Ca donne une notion de pouvoir que je refuse complètement. Ma belle-fille par exemple prend conseil fréquemment auprès de moi quand elle a des choix à faire, des décisions à prendre. C’est vraiment la seule personne de mon entourage avec qui j’ai une véritable notion de consultation, comme si c’était une personne extérieure. Ma femme aussi me demande des réponses aux questions qu’elle pourrait se poser. Donc oui, ça arrive, mais pas exercer un don. Je suis juste là pour les aider comme pour mes autres consultants.
Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?
Adrien | Je me lève vers 7h30 / 8h et je commence par faire une méditation d’une dizaine de minutes pour préparer ma journée. Ensuite je prends mon petit-déjeuner. Je m’attaque ensuite à mes mails. Je commence mes consultations vers 10 heures en me connectant sur Avigora. Vers 12h30 / 13h, je fais une pause déjeuner avec ma femme. Je redémarre mes activités vers 14h, avec consultations et administratif si mon emploi du temps me le permet et ce, jusqu’à 20h. Ma soirée est consacrée à la détente, loin de la voyance. Avant de me coucher, j’effectue une nouvelle séance de méditation.
Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Adrien | Je pratique beaucoup la randonnée. Je suis également musicien. Je profite le week-end pour m’y adonner. Et toujours le relationnel, passer du temps avec mes amis, rencontrer des gens.
Avigora | Si vous n’étiez pas voyant, que feriez-vous ?
Adrien | C’est une très bonne question ! Je ne me vois pas faire autre chose. J’aime tout ce qui est de l’ordre du service. Je pense que j’aurais été coach. Il y a encore une fois cette notion d’accompagnement que l’on retrouve dans la voyance, bien que ça ne soit pas la même chose. J’aurai pu travailler dans l’hôtellerie. Ca m’aurait également plu.