L'interview de Chrystal
01/03/2011Nous avons rencontré Chrystal pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :
Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Chrystal | Depuis toute petite je faisais des rêves prémonitoires, je racontais des choses aux gens. Je voyais des scènes de vie autour des gens. Quand les adultes racontaient des histoires, je disais « Non, c’est pas comme ça » puisque j’avais la scène qui se déroulait derrière eux en fait. C’était un peu compliqué car j’étais complètement en décalage parce que je me demandais toujours « Pourquoi tu as dit ça ? ». C’était mal perçu. A l’époque, les enfants n’avaient pas tellement le droit à la parole. Après quelques claques je n’ai plus rien dit, j’ai continué à vivre comme ça sans trop m’en occuper plus que ça. J’ai rencontré un guérisseur quand j’avais 21 ans et c’est lui qui m’a expliqué que c’était un don de voyance.
Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Chrystal | Ca dépend. Quand on peut canaliser, quand on demande à voir pour quelqu’un, des choses qui arrivent quand on voit des gens dans la rue, ou quand on est chez soi. Ca arrive souvent quand il y a de l’eau qui coule, quand je lave quelque chose ou quand je me lève.
Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Chrystal | Je demande la date de naissance, le prénom et quand il y a de la claire audience, je me base sur la voix, sur son intensité qui va me révéler certaines choses. Ceci résonne à l'intérieur de moi au niveau du plexus solaire. Je ressens l’état d’esprit de la personne, si elle est angoissée ou si elle est détendue. Au départ, je suis chiromancienne, je vois dans les mains et c’est sûr que par téléphone c’est complètement différent. A ce moment là, je me sers du pendule, des tarots ou de la boule de cristal. Je me sers également du marc de café mais par téléphone je ne peux pas le faire.
Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?
Chrystal | Il faut que le consultant soit dans un état d’esprit positif. Il ne doit pas attendre de notre part des choses extraordinaires parce que beaucoup de personnes pensent que la consultation c’est quelque chose de magique où ils vont avoir quelque chose de faramineux. Effectivement, il y a des phénomènes qui peuvent paraître surprenants. Il faut aussi être capable d’entendre les choses, de les accepter, être préparé à entendre le bon comme le moins bon. Même si on fait preuve de diplomatie, ce n’est pas toujours évident quand les gens ne sont pas bien. On ne peut pas aller forcément dans leur sens. Le consultant doit l’accepter et ne pas agresser le voyant parce qu’on n’est pas d’accord avec eux. Le but du jeu n’est pas de travailler par complaisance.
Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?
Chrystal | Oui, j’en ai fait pas mal. Des choses très bizarres aussi. J’ai retrouvé des enfants en fugue. Le fils de 8 ans d’une de mes amies n’était pas rentré et j’ai vu la tête de la dame chez qui il était. J’en ai parlé avec mon amie et elle m’a dit que c’était une tante éloignée de la famille. Elle a été la voir et elle y a retrouvé son enfant. J’ai aussi arrêté plusieurs personnes qui avaient des idées suicidaires dont une de mes amies. Quand on est sorti de la pièce, je me suis retournée et j’ai vu un grand voile noir qui l’entourait, qui sortait d’elle. J’ai quitté l’appartement et j’ai dit à un ami, je vais la voir ça ne va pas. Je suis allée discuter avec elle et elle m’a avoué qu’elle avait préparé les cachets et qu’elle comptait mettre fin à ses jours. Elle sortait d’un divorce douloureux d’avec un homme qui avait des problèmes de boisson et elle était à bout moralement.
Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l’attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Chrystal | Se tromper effectivement, ça peut arriver. On n’est pas infaillible. En général, il y a beaucoup de gens qui s’attendent à un côté magique dans une voyance. Il faut savoir que tout ce qu’on perçoit, c’est souvent codé. Il nous arrive de ne pas comprendre nous même toute la signification du message, ça arrive. C’est pour ça qu’il est important que le consultant joue le jeu de la franchise et n’arrange pas l’histoire à sa façon. La voyance est pour moi le meilleur moyen de découvrir son potentiel. Quand on le connaît, on doit le développer. Ca veut également dire de changer certains comportements qui mettent en situation de conflits permanents avec les autres. Ne pas choisir la mauvaise personne, des gens qui ne vous correspondent pas. Par moment, les gens dans une voyance veulent « Ca » et le problème, c’est que le « Ca » n’est pas pour eux. La voyance permet de vraiment se connaître bien soi-même et quand on se connaît bien, on sait mieux ce qui nous correspond et ça évite de se retrouver dans des histoires qui ne sont pas faites pour soi et de souffrir.
Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Chrystal | Ce que j’aime le plus, c’est aider les gens à soulager leurs douleurs. Je trouve qu’il y a tellement de misères qui provoquent beaucoup de tensions psychologiques menant au désespoir. J’aime leur apprendre à ouvrir leur subconscient supérieur pour qu’ils puissent s’aimer et être aimé par des personnes faites pour eux. Leur faire comprendre que le bonheur est partout autour de nous. Pour recevoir, il faut savoir donner.
Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?
Chrystal | Ah oui, ce n’est pas un problème ! Je prie beaucoup, je demande aux anges de m’éclairer et de me conduire, de m’indiquer si la personne est honnête ou pas. Mes rêves sont vraiment capitaux. Ca m’arrive même de rêver pour des gens que je ne connais pas et que je rencontre ensuite.
Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Chrystal | J’ai beaucoup aidé mes proches pendant longtemps, mais à présent, j’arrête. Je trouve qu’on se fait beaucoup happer par les amis, la famille, l’entourage. Ce que je fais c’est que j’essaie de les prévenir, je fais toujours attention, mais je ne fais plus de voyance. On devient un pilier sur lequel ils viennent tout le temps s’appuyer et j’avoue que par moment, je préfère avoir les épaules plus légères. De plus, quand la voyance les arrange tout va bien, mais quand ça les dérange, c’est fini.
Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?
Chrystal | Je n’ai pas de journée de type, je fais en fonction de mon travail, de mes disponibilités. Je me lève, je fais un peu de méditation, je vais me balader dans le jardin, je joue avec mes animaux. Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas chez moi !
Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Chrystal | La musique, la danse, la plongée sous-marine, étudier tout ce qui est lié aux religions, aux peuples, aux animaux. Je faisais du bénévolat avant, j’ai du arrêté à cause de problèmes de santé. Je m’occupais d’enfants de la rue, des personnes qui cherchaient un logement ou du travail. Tout m’intéresse. Danser, tout lâcher avec des amis, faire la fête, rigoler et ne penser à rien ! C’est une manière de se ressourcer. La mer me fait aussi cet effet.
Avigora | Si vous n’étiez pas voyant, que feriez-vous?
Chrystal | Je pense que j’aurai été médecin dans l’humanitaire ou juge pour enfants si j’avais pu faire de longues études. Ou alors, j’aurai passé mon temps à cambrioler des banques pour donner à ceux qui n’ont rien (rires) !
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