L'interview de Camille
01/08/2011Nous avons rencontré Camille pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :
Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?
Camille | Ca fait un bon moment ! Depuis mes 12 ans. Ca ne s’est pas produit dans de bonnes conditions. Lors d’un repas de famille, nous étions en train d’attendre mon oncle et j’ai dit qu’il avait eu un accident de moto. Une heure et demi plus tard, on nous a téléphoné pour nous mettre au courant. A partir de là, on a découvert mon don et d’autres choses se sont déclenchées. Je fonctionne beaucoup par images et un peu par flashs.
Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?
Camille | Non, les flashs m’arrivent n’importe où à n’importe quel moment. Je peux avoir par exemple des flashs sur quelqu’un que je croise dans la rue. Parfois c’est même énervant et fatiguant.
Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?
Camille | J’utilise un jeu de 32 pour confirmer ce que je ressens. Ce n’est pas systématique mais si j’ai un doute sur quelque chose, à ce moment là, oui je m’en sers.
Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?
Camille | Je demande le prénom, l’âge de la personne et c’est tout. En général, je commence mes consultations en disant à mes clients de ne rien me dire. Je leur explique que je vais leur dire ce que je vois. Si ça correspond à leur vie et leur histoire, on continue, ça veut dire que je les capte. Si ce n’est pas le cas, on arrête. A ce moment là je ne demande pas d’argent, je ne facture pas.
Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l’attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?
Camille | Bien sûr on se trompe. Quand on vous dit le contraire, ce n’est pas vrai. Tout le monde se trompe. Dans une voyance, je pense qu’il faut toujours prendre 80 % et laisser le reste. Il y a des détails sur lesquels on peut se tromper mais pas sur les grandes lignes. Surtout sur les dates. Personnellement, je ne fonctionne pas sur des dates précises. Je ne donne jamais de mois, je dis plutôt « l’automne, le printemps,… ». Les dates précises ça n’existe pas. En astrologie oui, sûrement, parce que c’est une science, mais la médiumnité est un don et ce n’est pas possible.
La déception peut-être due à plusieurs choses. Par exemple, si on dit à une personne qu’on l’a voit travailler, qu’on voit une signature de contrat et que cette personne fait un premier rendez-vous et n’est pas prise et se sens déçue et trompée, peut-être de 15 jours après, elle aura un autre rendez-vous où elle sera prise. C’est le genre de temps qu’on ne peut pas définir dans une voyance. Certaines personnes sont plus patientes que d’autres également. Certains acceptent plus d’attendre que les choses se réalisent et d’autres qui souhaiteraient qu’elles arrivent sur le champ. J’ai par exemple eu un souci avec un client un peu difficile. C’est rare, mais ça peut arriver.
Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Camille | Ce métier sert surtout à prévenir les gens. Lorsque j’ai des clientes qui me disent « Ca fait un moment que je suis avec un homme marié, j’en ai marre, ça fait 3 / 4 ans que je l’attends ». Et quand je leur dis que ça ne sert à rien, qu’elles perdent leur temps et que c’est n’importe quoi, pour moi c’est les prévenir d’un danger parce que, quelque part, elles foutent leur vie en l’air. C’est un détail, un exemple. Je les aide et ça, ça me plait.
Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?
Camille | Non, pour moi je ne vois rien du tout. C’est terrible ! C’est le blanc total ! J’aimerai bien mais malheureusement ce n’est pas le cas. Je n’ai que quelques intuitions sur certaines choses mais rien de défini.
Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?
Camille | Mon activité les aide aussi ! Au départ, quand j’étais petite, c’était différent mais aujourd’hui, ma famille ou même des amis de mon mari, viennent me demander pour leur travail ou autre. Mon entourage aime bien ce que je fais. Ca les fascine un peu quelque part.
Par contre, je n’arrive pas à exercer sur les personnes que j’aime profondément comme mes enfants ou ma famille très proche. Quand je connais trop bien quelqu’un, j’ai du mal. Il peut y avoir des flashs comme ça un jour, mais ce n’est pas systématique.
Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?
Camille | Ma grande passion, c’est la cuisine ! Mes enfants bien évidemment ! Mais j’adore cuisiner, pour mes amis ou autres. Dès qu’il y a un grand repas, tout le monde vient chez moi !
Avigora | Si vous n’étiez pas voyant, que feriez-vous?
Camille | Je pense que j’aurai été avocate. J’avais commencé à faire du droit et j’ai arrêté ensuite pour raisons personnelles. J’aurai fait du droit pénal parce que c’est ce qui me plaît. C’est une forme d’aide quelque part, tout comme la voyance.