L'interview de Kirane

Nous avons rencontré Kirane pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :

Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?

Kirane | J’étais enfant et je ressentais des choses que je n’arrivais pas à comprendre. Je ne pouvais en discuter avec personne. Mes parents tenaient un hôtel et ils invitaient souvent les ouvriers qui y effectuaient des travaux, à déjeuner. C’est à ce moment-là, qu’un jour alors que je n’étais pas bien grande, en voyant un monsieur devant moi, je l’ai perçu dans une lumière rouge et j’ai ressenti une angoisse. Deux jours plus tard, il est tombé d’un échafaudage et était plein de sang… C’est donc petite que ça s’est produit, et mes parents ne me croyaient pas.

Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?

Kirane | Non, pas du tout. La voyance n’est pas une chose automatique. J’ai beau avoir souvent des flashs et des ressentis mais ils surviennent sans savoir pourquoi, d’un seul coup. Il arrive que je n’aie aucun flash avec certains consultants. C’est très rare puisque si les gens se mettent en confiance avec moi, cela fonctionne parfaitement. Mais si j’ai un blocage, ça ne passe pas.

Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?

Kirane | Je fais une sorte de géomancie en créant des grilles de chiffres. Je demande au consultant 4 nombres et de ces nombres, il en ressort entre 12 et 16. Je constitue ensuite des grilles qui parlent très bien généralement. Il m’est arrivé que j’y vois pour une cliente qui me parlait de sa relation amoureuse, la justice. Et en lui demandant pour quelle raison je voyais cela, elle m’a confié qu’il était policier. Je peux y trouver des choses qui sont presque en dehors de la question.

Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?

Kirane | Je dirais au consultant d’y aller sincèrement et de se donner à fond, sans essayer de bloquer ou d’influencer la voyance. Il faut qu’il laisse faire les choses. Je pense que si on n’est pas prêt à entendre une consultation de voyance, il vaut mieux renoncer.

Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?

Kirane | Oui, ça m’est arrivé. En ce qui me concerne, j’ai eu des ressentis par exemple lors de ma recherche d’appartements. Quelque chose à l’intérieur de moi, me disait qu’il fallait que je me rende à tel endroit car j’allais trouver exactement ce que je recherchais. Je suivais alors mon sixième sens. Une chose assez étonnante qui s’est produit, c’est lors de mon séjour en Inde, à Bombay. J’avais un petit-ami que j’avais beaucoup aimé, qui était allemand et dont je n’avais plus de nouvelles depuis deux ans. Partout où je me promenais, je le sentais comme s’il se tenait près de moi. Je me suis rendue dans un bar au centre de Bombay où se retrouvaient beaucoup de gens qui voyageaient, et je l’ai senti là, mais je ne l’ai pas vu, il y avait beaucoup trop de monde. Le lendemain, alors que j’étais à l’aéroport pour prendre un vol pour l’intérieur de l’Inde, une personne me tape sur l’épaule et c’était lui. Partout où j’étais passé la veille, il était en fait là.
Une autre chose assez étonnante, est que j’ai toujours rêvé que j’accoucherai de ma fille sans aucune douleur. Quand j’ai été enceinte, sur le point d’accoucher, je n’ai jamais ressenti la moindre contraction. Lorsque j’attendais à l’hôpital, on m’a dit que cela était étonnant, mes contractions étaient pourtant énormes. Or mes rêves m’annonçaient que j’accoucherai sans douleur, et ce fut effectivement le cas.

Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l'attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?

Kirane | Si je ne ressens pas quelque chose, je le dis. J’ai eu droit à des prédictions épouvantables et Dieu merci, elles ne se sont pas réalisées, mais on peut faire beaucoup de mal en voyance. Quand je ne ressens pas, je le dis aux gens par honnêteté, ce qui les étonne. Je ne veux pas me moquer d’eux. Je préfère le dire quand je ne le sens pas. Nous ne sommes pas des dieux.

Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?

Kirane | J’ai ce don, je vois les choses, je travaille avec les cartes, mais pendant longtemps, je n’ai pas du tout aimé cela. Je l’ai fait et je le fais maintenant avec le cœur car je vois que j’aide des gens, mais au début, cela a été difficile à accepter.

Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?

Kirane | Oui, je n’arrête pas ! Je dialogue avec les cartes. Lorsque j’ai un problème, je me sers de mon jeu de 32 cartes et j’ai la réponse. J’ai eu la chance de rencontrer des voyants exceptionnels, mais c’était minime donc je ne consulte que moi-même !

Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?

Kirane | Tout ce qui est arrivé à ma fille, je lui ai prédis à l’avance, mais elle n’aime pas trop cela…

Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?

Kirane | Je fais pas mal de méditation. Je suis une personne qui croit beaucoup en les forces de la nature, de la vie. J’ai rencontré beaucoup de chamanes durant toutes ces années. J’ai vécu en Mongolie, en Guyane, en Amazonie, en Inde, etc. J’ai rencontré beaucoup de gens qui m’ont apporté des choses, m’apprenant à faire des méditations, à me connecter à la nature. Je suis une personne qui prie beaucoup, pas dans le cadre d’une religion mais plus la vie, la nature. J’ai beaucoup de respect pour ce qui est spirituel, pour la vie, les animaux, les gens. Je commence et fini toujours ma journée par des méditations.

Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?

Kirane | Les voyages m’intéressent. Je suis très curieuse de tout ce qui touche la nature, c’est-à-dire les plantes. Ça me passionne, je l’étudie beaucoup et apprend. Pour moi, tout ce qui nous arrive, nous en sommes en grande partie responsables. Nos pensées sont des forces. Lorsque je recevais des gens en consultations, je voyais sur leur visage toute leur vie, ce qui les impressionnait beaucoup. Tout s’imprime.

Avigora | Si vous n’étiez pas voyante, que feriez-vous ?

Kirane | J’écrirai. J’ai déjà écris des choses qui sont parues, telles qu’une pièce radiophonique. D’ailleurs j’ai l’intention de recommencer.